J’ai fini de lire ton livre et je voudrais te dire que j’ai passé un très agréable moment en ta compagnie ! Je me suis laissé balader par tes pérégrinations et tes facéties ; j’ai repéré sur Internet tous les lieux que tu as parcourus, toutes les maisons que tu as habitées, toutes les rues que tu as hantées, je me suis laissé envouter par les effluves de tes "cigarettes qui font rire », Je me suis laissé bercer par ta B.O ; j’ai écouté tous les morceaux que tu as cités, ressortis les quelques 33 tours que je possède et les ai reconsidérés dans leur contexte, j’ai consulté les archives du DauBé pour connaître le ressenti des grenoblois à propos « des hippies » J’ai interrogé ma mère pour savoir si le vendeur de disque molesté chez Arthaud n’était pas son copain Dadou, et mes copains de Vif pour leur demander s’ils avaient le souvenir d’une famille de hippies qui s’était installée à la Rivoire. En résumé, je me suis laissé emporter, j’ai lu goulûment, j’ai ris aux éclats, j’ai vécu le suspens des descentes de police, et j’ai plaint les paysans qui n’ont pas retrouvé leurs lapins, au petit matin. Brut, ou romancé, je vois bien ce livre dans les mains de Cédric Klapisch ou Guillaume Canet, point de départ d’un scénario de film. Mais c’est peut-être déjà trop tard ; il y a eu « Mes meilleurs copains », « Woodstock », "Les babas cools », … en tout cas, quel moment d’Histoire ! Quelle Romance amoureuse ! Quel roman policier ! Quelle ode à l’amitié et à l’amour ! J’ai presque regretté que tu sois embauché chez HP. Merci, Francis, de m'avoir permis cette plongée dans cette époque que je croyais connaître, mais dont je ne soupçonnais pas, finalement, le quotidien, les enjeux, la philosophie.