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De Jean-Luc le 05/09/2014

J’ai envoyé ma modeste contribution. Même si elle n'est pas d'un intérêt majeur, elle fera au moins chiffre. Merci et bravo pour tout ce que vous faites, les amis ! ...

De Dominique le 04/09/2014

J’ai pris beaucoup de plaisir à vous lire, toutes les remarques que vous avez développées dans les différents chapitres du document sont nettes et surtout fondées. De ce fait je suis totalement en accord avec toutes les remarques que vous faites et éventuelles propositions que vous avancez dans ce courrier. J’adhère pleinement à cette action et souhaite que vous puissiez comptabiliser mon commentaire et rajouter ma contribution à cette enquête. Le plaisir de navigation sur notre beau bassin est l’affaire de tous, et je suis fier de pouvoir participer à son maintien.

De franck le 02/09/2014

je passe tous mes mois d'août depuis ma naissance (53 ans ) sur le bassin. J'y ai navigué en monotype du bassin,en Dragon ,en Belouga ,et maintenant que l'on vieillit un peu ...en semi rigide avec mes enfants, frères et sœurs etc...Nous avons connu les mouillages perso devant le Moulleau où nous posions nous-mêmes nos corps mort sans que cela ne pose jamais de problème. Les nuits de Bivouac sur le banc d'Arguin ... sur l'ile aux oiseaux ... Et puis peu à peu tout a été pris en mains par les diverses administrations, et les restrictions et interdictions sont tombées. Je n'ai rien contre les oiseaux du banc d'Arguin, mais je ne suis pas franchement écolo et j'avoue ne pas toujours comprendre les restrictions que l'on impose aux hommes pour le bien être des oiseaux. Pourquoi n'aurait ont pas le droit de profiter de la nature et de ses sites merveilleux simplement pour que quelques oiseaux puissent s'y développer ? Je vis à Marseille où certaines petites iles sont interdites à l'homme pour protéger la nidification des gabians qui prolifèrent désormais, envahissent la ville et nos poubelles et deviennent une véritable nuisance ! il y a un moment où il faut arrêter de nous interdire de vivre. Pour le cas du banc d'Arguin, si les nuits deviennent interdites, nous savons tous que la suite logique sera l'interdiction d'y débarquer dans la journée. Que l'on arrête de faire croire que les plaisanciers en 2 mois par an seulement font tant de mal à notre banc d'Arguin qui est désert tout le reste de l'année!! Quelle pitié ce doit être pour les fans de kite surf de ne pas pouvoir naviguer autour du banc, sans faire de bruit, ni polluer mais seulement en profitant d'un site exceptionnellement beau, ... pour ne pas effrayer les oiseaux!! Enfin nos amis ostréiculteurs vont pouvoir étendre leur activité sur le banc - grand bien leur fasse - mais il faut se souvenir de l'état déplorable et scandaleux dans lequel ils ont mis le banc d'Arguin dans les exploitations qu'ils ont dû abandonner! De la ferraille partout, rouillée ...j'y ai laissé un boudin de mon semi rigide et c'est un miracle qu'il n'y ait pas eu d'accident grave. C'est pour les remercier pour l'ensemble de leurs œuvres que l'on décide de leur donner de nouvelles parcelles à exploiter ?? Et qu'ils laisseront dans le même état déplorable lorsqu'ils partiront !! Des intérêts sont bien sûr en jeu et pour satisfaire une poignée d'exploitants on va frustrer une multitude de plaisanciers 2 mois par an ... et le tout en prétextant la sauvegarde et protection de quelques oiseaux !! Qué misère!!

De Michel le 29/08/2014

Je suis allé au Canon rencontrer le commissaire enquêteur pour Arguin. Nous avons parlé un bon moment du bassin et entre autres du banc d'Arguin. Le problème apparent est la prolifération des déchets humains, pipi et caca, des plaisanciers. Je lui ai posé les quelques questions que tous nous avons dû poser : - pourquoi avoir incité les plaisanciers à s'équiper de WC pour maintenant leur interdire l'accès du banc ? - les ostréiculteurs ont-ils des WC sur leurs bacs ? - les passagers déposés par l'UBA et repris le soir se retiennent-ils toute la journée ? - les igloos des gardiens sont-ils équipés de WC ? ect ... Bref des questions bassement matérielles. Je lui ai fait part de mon inquiétude de l'installation à Arguin ou aux Cabanes de corps-morts payants à la journée ou à la nuit comme c'est le cas dans toutes le baies de Grèce, de Croatie, des Antilles ... Ce qui limiterait bien sûr le nombre de plaisanciers pouvant accéder à Arguin, mais ne résoudrait pas le pipi caca. Je me souviens qu'il y a quelques années les trottoirs étaient largement salis par les chiens. On n'a pas tué ni interdit les chiens pour autant, bien au contraire. On a mis à disposition des maîtres les moyens de respecter les trottoirs. Pourquoi ne pas le faire à Arguin en installant par exemple en juillet et août des WC sur le banc ? C'est ce qui a été fait au Petit Nice.

De Jean le 29/08/2014

Le Bassin d'Arcachon est une merveille de la nature et fait partie des sites nombreux, mais malgré tout exceptionnels, que nous offre la planète. Il n'appartient à personne, sinon à l'humanité toute entière. La présence humaine sur ses rivages et sur le milieu marin s'y manifeste sous des formes très variées. Habitants permanents ou éphémères, touristes, y exercent des activités professionnelles ou de loisirs. Pour ne citer de façon rapide que celles liées à la mer : " la plage", la baignade, la plongée, le kite-surf, le "nautisme " sous toutes ses formes, la pêche, l'ostréiculture, la construction et la réparation navale, le transport maritime de passagers, etc... Parmi toutes celles-là, j'en privilégie deux, parce que leur présence est garante de sauvegarde du milieu : la pêche et l'ostréiculture. Cette dernière en particulier, nécessite des eaux de qualité irréprochable et le niveau d’exigence le plus élevé, requis pour la salubrité du Bassin (sans commune mesure avec la qualité des eaux de baignade). Cet impératif confère aux huîtres le rôle de marqueurs organiques et biologiques et aux ostréiculteurs celui de sentinelles du biotope. Parce qu'un très petit nombre d'entre eux se comportent de façon blâmable, des conflits d'usage ont pu naître entre ces derniers et certains plaisanciers, pas toujours non plus exempts d'attitudes critiquables. Par exemple, et sans doute parce que le Bassin est un milieu ouvert, pénétrer sans autorisation dans un parc pour y ramasser des palourdes ou des bigorneaux. Les mêmes auraient-ils l'idée de s'aventurer sans l'accord de l'exploitant dans une propriété viticole, sous prétexte d'y chercher des escargots ? Par exemple aussi, rejeter à la mer des détritus ou des déjections délétères, etc. Évidemment, la plaisance subit des contraintes. D'où l'idée de certains de brider l'activité ostréicole ou de la contenir dans des espaces restreints. Or celle-ci a besoin de place, comme elle à besoin d'évoluer dans l'espace maritime au gré de la modification des conditions naturelles. (et ne nous y trompons pas, si l'ostréiculture devait disparaître ou être réduite à peau de chagrin, tout deviendrait permis et c’en serait fini de notre beau Bassin) Et d'où dernièrement l'intervention de l'Etat, sous la forme d'un arrêté du Préfet Maritime qui soulève beaucoup de contestations et d'un projet de zonage du Banc d'Arguin, soumis actuellement à enquête publique. Bien qu'hostile à des mesures brutales d'interdiction, dont je suis moi-même victime, je dois avouer qu'en même temps elles m'arrangent. En effet, je suis depuis le premier jour un fervent partisan et un peu aussi artisan de la création du Parc Naturel Marin, tant controversé, par ceux surtout qui, mal informés sur sa finalité, y voyaient l'avènement d'une machine à interdire. Or, les mêmes qui s'étaient dressés contre ce projet l'appellent maintenant de leurs vœux, comprenant que sans cette structure de concertation, leur avenir va se décider sans eux, au travers de mesures autoritaires et souvent inappropriées. Sûr que la mise en place du PNM permettra de revenir sur certains excès réglementaires et d'amender des décisions hâtives, je ne sais donc pas encore si j'irai produire à l'enquête publique, ni quelles y seraient alors mes commentaires. Sur l'étude Géomer, je dirais qu'au vu des chiffres impressionnants, qu'elle produit, ce qu'elle met en relief, en négatif, c'est la très faible représentativité des associations de plaisanciers, qui même en nombre d'adhérents cumulés, ne rassemblent qu'une fraction tout à fait marginale des " usagers". Et CDROM, avec sa centaine de cotisants ne pèse quasiment rien. Ce qui invite à beaucoup de modestie. Et à œuvrer pour que la plaisance fasse entendre sa voix au sein du PNM. J'arrête là mes épanchements épistolaires, mais pourrais disserter encore longtemps sur ces sujets, qui, je le constate, sans pouvoir y porter remède, sont au sein même des associations, la source de divergences et de crispations.

De francois le 26/08/2014

Bonjour. Plongeur depuis presque 20 ans et passionné du Bassin, il faut bien s'avouer que l'augmentation de la population humaine n'arrange rien...que ce soit l'un ou l'autre ! il est urgent d'agir au détriment de nos petites querelles de plaisanciers et préserver notre dame nature, que ce soit pour la faune marine ou la flore. Donc, OUI aux limitations, même si ça doit nous gêner dans notre liberté individuelle, la conservation de ce magnifique patrimoine, que nous envient les habitants de la côte d'Azur, en dépend. Je fonde beaucoup d'espoir sur la parc naturel marin. VITE ! Cdt.

De CDROM le 25/08/2014

@Pascal. Le Parc Naturel Marin est créé mais n’est pas encore opérationnel. La nomination des Conseillers sera effective probablement début octobre. Il faut donc encore patienter avant que le Conseil de Gestion puisse délibérer et émettre des avis. Vous avez certainement vu juste. La présence des navires en mouillage forain à proximité des parcs à huîtres peut susciter des inquiétudes sur le plan sanitaire. Les interdictions récentes de mouiller au Mimbeau et envisagées au Banc d’Arguin pourraient être liées aux écarts de comportement de quelques usagers. Par ailleurs, il faut savoir que les ostréiculteurs ne peuvent approcher des parcs ostréicoles que si leur navire est exempt d'antifouling. Au plaisir de vous lire. Continuez.

De pascal le 25/08/2014

le problème maintenant que le parc naturel marin est créé est qu'il y a une obligation de résultats,il ne s'agit pas de dire "on" fait un parc marin, juste parce que cela fait bien d'en avoir un. Maintenant "on" doit prendre des décisions pour prouver qu'il existe, et comme il est beaucoup plus facile de caresser la fréquentation journalière (et estivale) ainsi que les ostréiculteurs dans le sens du poil que de se les mettre à dos en disant "y a trop de monde là" (même moi je n'y vais plus en juillet-août, c'est pas vivable), "on" préfère empêcher une poignée de doux rêveurs de passer la nuit au banc d'Arguin, comme ça "on" montre à tout le monde qu'il prend des décisions. Il a déjà commencé avec le Mimbeau (interdire l'anse la nuit en juillet-août, mais pourquoi donc?)histoire de voir les réactions...maintenant c'est le banc d'Arguin. Alors que l'on sait tous que s'il y a un problème à Arguin, il vient de la fréquentation journalière estivale! à moins que comme pour le Mimbeau les parcs à huitres existants rendent incompatible la présence de plaisanciers la nuit! oui ? non ?...

De Charles-Albert le 23/08/2014

Interdire le mouillage la nuit à Arguin... cela pénalise ceux qui en ont la pratique, mais ils sont peu nombreux. Laissons la possibilité d'aller dormir là-bas à ceux qui en ont le désir. Le comble c'est le commentaire qui juge utile d'interdire la navigation de nuit: il ne faut pas s'aligner sur le niveau moyen d'incompétence. Personne n'a l'obligation de naviguer de nuit, mais ceux qui veulent le faire sont souvent ceux qui savent pouvoir le faire en sécurité.

De Jean-Marie le 22/08/2014

Je trouve évident de préserver ce site unique pour les oiseaux et pour son écosystème. Il y a des pics de 2000 bateaux par jour avec 4 personnes en moyenne. Cela fait 8000 personnes, plus les jets skis, les hors bords et tout le tintouin. Alors parler de Réserve n'a plus aucun sens. Compte tenue du contexte d'une Réserve Nationale, l'objectif est de préserver ce milieu et ce patrimoine. Le débarquement sur le banc d'Arguin ne devrait être permis que sur autorisation des gardes de la Réserve et pour des visites pédagogiques. Les ostréiculteurs sont nos alliés dans la mesure où ils sont obligés de défendre la qualité de l'eau et dans la mesure où les parcs limitent les débarquements. Et puis c'est un lieu de travail pour eux. Malheureusement, l'Etat veut faire plaisir à tout le monde par complaisance. Mais c'est une grave erreur puisque la Réserve n'est plus crédible, ne jouant pas son rôle, ni vis à vis des oiseaux, ni pour des visites pédagogiques. Quel plaisir de lire CDROM et d'apprécier son bon sens. MERCI, MERCI, MERCI.

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