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De Astrid le 03/09/2010

Ok merci Futurortho ! Je vais essayer de tout faire pour réussir mon année de terminale en essayant de décrocher de bonnes notes pour le premier et le second trimestre tout en travaillant mon expression écrite et orale. Je verrais par la suite. Merci de ta réponse et continue à nous faire rêver avec ton blog.

De Futurortho le 03/09/2010

Coucou ! Le concours est accessible à ceux qui s'en donnent les moyens donc le principal, c'est surtout de le préparer. Avec une moyenne de 12-13, on peut dire qu'il y a de bonnes bases de départ, et un bac littéraire, pour les concours, c'est bien utile : pour les commentaires et dissertations, ça permet d'être bien rodé (vive la philo pour ça !) et ça donne, je suppose, un bon niveau de vocabulaire. L'orthographe, déjà, ne semble pas être un problème (ce n'est pas le cas de tous les candidats ! :-S) mais il ne faut surtout pas se reposer sur ses acquis. C'est en tous cas un avantage d'avoir décidé de passer les concours au lycée : pourquoi ne pas commencer à préparer maintenant ? Je conseille toujours de passer un concours avant d'aller en prépa : ça permet de savoir à quoi s'attendre... et qui sait, peut-être même de décrocher une place ! Pour les prépas, c'est comme les concours : ça dépend des notes des autres. Ils prennent les meilleurs donc c'est assez relatif. Ceci dit, je suppose que 12-13, c'est déjà pas mal. En règle générale, les étudiants en orthophonie sont des bons élèves, mais pas forcément des cracks, donc ça me semble tout à fait jouable !

De Astrid le 01/09/2010

Bonjour. Je ne sais pas vraiment où poster ma question sachant qu'aucun post ne lui réellement dédiée. Voilà, j'aimerais devenir orthophoniste et je suis actuellement en filière littéraire. Le problème, c'est que je ne sais pas si j'ai le niveau requis pour le devenir. J'aimerais savoir si le métier est accessible pour des filles dans mon genre, ayant une moyenne de classe de 12-13, n'étant pas la première ni la dernière de sa classe, se tenant à peu près bien dans toutes les matières. Autre question : la prépa. Pour entrer en classe préparatoire, quelle moyenne générale environ faut-il avoir ? Voilà, sachant que je ne suis qu'une élève moyenne, je me demandais si le métier pouvait être dans mes cordes ou non. Soyez franche, n'hésitez pas à me dire si j'ai mes chances ou non, si vous connaissez des filles comme moi qui sont actuellement avec vous en école d'orthophonie. Merci pour ce magnifique blog.

De Aurélie le 21/08/2010

Intéressant le lien sur les thérapies comportementales et cognitives... Si ce genre de pratique est efficace, je veux bien être la prochaine... J'aurais bien tout mon mode de pensée a remettre à jour pour repartir sur de nouvelles bases de confiance. Je te remercie de ton écoute. Si tu as d'autres sites à me faire partager sur l'amélioration de l'expression orale, ou sur le combat de la timidité ou de la confiance en soi, n'hésites pas à m'en faire part ici ou sur mon adresse mail. Qu'est-ce que je ferais pas pour maximiser mes chances de réussir le concours d'orthophoniste... ;-)

De Futurortho le 20/08/2010

Ah oui, que veux-tu, je suis une névrosée au stade terminal (à une époque, je me demande si je n'étais pas carrément dans une phobie sociale, c'est dire...)! Je suis mon propre cobaye pour tout un tas d'expérimentations en vue d'endiguer le problème mais je cherche encore désespérément la solution miracle (si tu la trouves...). En tous cas, je suis ravie si j'ai pu te fournir une ou deux pistes utiles (au fait, j'ai trouvé un peu plus de précisions sur les thérapies comportementales, si ça te botte : http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/consulter/les_therapies/therapies_cognitives.htm). En plus, je reçois l'onction sans l'eau glacée ni l'encens qui sent le désodorisant WC : ya pas à dire, j'ai atteint la béatitude céleste ! ;-)

De Aurélie le 20/08/2010

Waouh ! C'est ce qu'on appelle un long "et ultra-intéressant" message... Je constate que tu t'y connais pas mal dans le domaine du manque de confiance en soi, de la timidité et tous ces genres de trucs qui nous pourrissent la vie quotidiennement. Merci pour toutes ces solutions de grandes valeurs. Je me sens déjà d'attaque pour gravir tous les échelons (ou presque hein). Saches que j'aime les bavardes intarissables : tu m'as obnubilée et "hypnotisée" pendant une bonne dizaine de minutes ! Je ne sais pas si je suis prête à tenter le onvasortir.com mais pourquoi pas ! En revanche, changer ma perception d'une personne qui me rend mal à l'aise est un truc que je vais tester très prochainement sans hésitation ! Ce n'est rien qu'en te répondant que je sens un p'tit vent chaud de confiance s'emparer de tout mon corps, de toute mon âme. C'est de la magie -l'âme agit- (hahaha). Bref, je vais me renseigner sur les "hypnothérapeutes" de mon coin pour éventuellement décrocher un rendez-vous... Ah merci, je bénis ce site et sa créatrice.

De Futurortho le 20/08/2010

Re ! Il faut effectivement être titulaire du bac (ou attendre les résultats au moment des inscriptions) pour entrer dans une prépa. Comme il y a souvent du monde qui souhaite s'inscrire, la sélection peut effectivement se faire sur dossier scolaire, ça dépend de la prépa (ça peut aussi être : premier arrivé, premier servi... mais c'est plus rare étant donné que la prépa sélectionne un minimum ses poulains pour maximiser ses chances d'avoir un bon taux de réussite). Pour ce qui est de la timidité, je comprends bien le problème : ça me refile des rires nerveux monstrueux et comme toi, je perds mes mots. Je vois que toi aussi tu as eu droit à l'inlassable : "tu devrais faire du théâtre !". Ca a le don de m'agacer quand on me balance cette solution miracle, surtout qu'à mon avis, la timidité a à voir avec un certain manque de confiance en soi donc mettre quelqu'un dans une situation où il doit se mettre en avant alors qu'il ne le sent pas a surtout l'effet de le rendre encore plus mal à l'aise, le pousser à se planter et ainsi aggraver son manque d'assurance ! Mais bon, je pense que si tout le monde balance ça, c'est que, quelque part, ce problème de la timidité, on ne sait pas trop comment le résoudre =S. Déjà, petits points pour te rassurer : ce trait de caractère est assez courant en orthophonie (vu que ce sont souvent de bons élèves et que les bons élèves sont souvent comme ça...) donc tu ne détonera pas à l'oral. Ensuite, il existe des prépas qui proposent des préparations à l'oral : ne choisis donc pas n'importe quelle prépa. Il faut aussi savoir que dans la majorité des oraux, le jury ne cherche pas la petite bête, il est même très bienveillant face à de jeunes candidats et cherche surtout à le connaître : c'est déjà ça de pris. Pour ce qui est des solutions, tu peux en essayer une bien moins violente que le théâtre : onvasortir.com. Il s'agit d'un site qui permet de faire des sorties (ciné, resto,...) avec des gens que l'on ne connaît pas. Le but est simplement de se faire de nouveaux amis (sans arrières pensées). J'ai participé à des sorties dans ce cadre, et c'est très sympa : les gens qui y vont sont généralement très ouverts et simples. Crois-moi, tu ne te sentiras pas jugée, l'idée est simplement de passer un bon moment ensemble. Au début, pour être plus à l'aise, tu peux choisir des activités qui ne demandent pas de trop se mouiller : une sortie karaoké par exemple, je pense que ça ne te correspondrait pas. Mais un ciné, ça ne demande pas d'avoir trop de tchatche et ça donne un sujet de conversation. Évidemment, choisis des sorties où il y a du monde, ce sera plus facile de te fondre dans la masse. Et pourquoi pas organiser toi-même une sortie réservée aux grands timides qui veulent vaincre ce petit problème ?... Personnellement, j'ai essayé plein de trucs, dont un que tu trouveras sûrement bizarre, mais qui fonctionne assez bien : j'essaie de changer ma perception de la personne qui est en face de moi. Étant donné que je ne suis pas stressée face à quelqu'un que je n'aime pas, j'essaie de me mettre dans la tête que la personne en face est quelqu'un que je méprise. La peur contrebalance et ça permet d'avoir un comportement à peu près normal. J'admets volontiers que c'est assez... euh... spécial... mais ça m'a dépannée dans certaines situations et a parfois donné l'impression que j'avais beaucoup d'assurance. Une autre chose qui aide... mais tout aussi spéciale (je ne suis pas une adepte des solutions classiques, semble-t-il...)... l'hypnose ! On en raconte des vertes et des pas mûres là-dessus (non, non, non l'hypnothérapeute ne peut absolument pas forcer quelqu'un à faire quelque chose qu'il ne veut pas !! c'est impossible ! et non, on n'est pas inconscient, on sait parfaitement ce qu'il se passe pendant la séance donc pas de panique !) et pourtant ça marche bien pour tous les soucis psychologiques. Personnellement, j'y suis allée pour le manque de confiance en moi qui me prenait vraiment le chou. Je ne dis pas que du jour au lendemain, ma vie a été transcendée et que j'ai soudain eu une tchatche hallucinante (déjà que je suis une bavarde à la base, comme tu l'as sans doute remarqué...), mais ça m'a permis de me sentir un peu mieux dans mes baskets et de pouvoir faire certaines choses plus facilement. Par exemple, juste après la séance, j'avais rendez-vous au restaurant avec ma meilleure amie. Comme j'étais en avance, j'ai pris une table et je l'ai attendue. Quand elle est arrivée, elle était estomaquée : déjà, en temps normal, je l'aurais attendue dehors parce que la simple idée de me retrouver toute seule à une table en plein milieu d'un restaurant m'aurait mise très mal à l'aise. Mais là, non, je ne m'étais même pas posé la question. En plus de ça, ma gestuelle avait changé : j'avais les deux bras allongés sur le dossier de la banquette quand elle m'a trouvée, alors que d'ordinaire, ils auraient été complètement repliés, archi crispés contre mon ventre. Le plus beau dans tout ça, c'est que je n'ai pas vraiment remarqué : je me sentais un peu différente mais pas tant que ça. A vrai dire, je n'étais pas véritablement convaincue de l'efficacité de la chose et c'est ma meilleure amie qui m'a ouvert les yeux. Depuis, j'ai encore quelques soucis en face d'autres personnes, mais même si la peur est encore là, j'arrive à la gérer au lieu de la subir. J'accepte cette petite part de moi qui a envie de se planquer tout au fond d'un trou dès qu'il y a quelqu'un qui m'impressionne. Mais pour que l'hypnose soit le plus efficace, il faut que tu identifies le plus précisément possible ce qu'il se passe quand tu es dans une "crise" de timidité : comment tu te sens, à quoi tu penses à ce moment-là... La timidité peut être due à tout un tas de facteurs et même s'ils te paraissent évidents à toi, une autre personne pourra très bien voir les choses différemment. L'hypnose consiste à changer les perceptions de quelqu'un : par exemple, pour quelqu'un qui veut arrêter de fumer, on change sa perception de la cigarette : on lui rentre dans le crâne que ça le dégoûte. Mais si on veut changer des perceptions, il faut d'abord identifier ces perceptions et ça, c'est très personnel : cherche à savoir, avec tes propres mots, ce que c'est pour toi, la timidité. Trouve des mots ou des images, des métaphores qui représentent ça (par exemple, le stress me donne la très distincte impression d'avoir de l'électricité qui me sort des bras -oui, si t'as pas encore compris, je suis quelqu'un de très bizarre- alors que d'autres auront peut-être l'impression d'étouffer... ce sont des sensations complètement différentes et très personnelles). Après, si tu ne trouves pas, ce n'est pas grave, c'est aussi le boulot de l'hypnothérapeute de t'aider à les trouver. Bon, je vais arrêter avec l'hypnose parce que c'est un domaine qui me passionne presque autant que l'orthophonie donc je suis limite intarissable dessus ! Juste une dernière chose : le prix. Ca peut être assez variable d'un thérapeute à l'autre car il n'y a pas de réglementation dessus, mais prévois environ 60 euros pour la séance (en revanche, une seule séance devrait suffire). Pour être sûr, le mieux est évidemment de téléphoner au thérapeute avant pour lui demander (ne soit pas gênée par rapport à ça : ils ont l'habitude qu'on leur pose la question). Sinon, une façon indirecte de régler le problème : la relaxation (sur moi, ça marche pas vraiment mais vu que j'ai cru comprendre que ça marchait pour beaucoup de gens...). Yoga, sophro,... ya l'embarras du choix ! La seule technique de relaxation qui arrive à me calmer, c'est la respiration de la cohérence cardiaque : inspirer pendant 5 secondes, expirer pendant 5 secondes, le tout pendant 3 à 5 minutes. J'ai trouvé un genre de "guide" pour la respiration sur youtube (http://www.youtube.com/watch?v=zM2gq8kYKyE&feature=related) : ça permet de guider les inspirations et expirations sans avoir à compter. Au début, ça ne fait rien, mais à partir de 3 minutes... Autre solution, mais qui demande un investissement de temps et d'argent bien supérieur : la psychothérapie. Je ne te dis pas de te lancer dans une psychanalyse, mais j'ai entendu dire qu'une branche bien particulière de la psychologie - la psychologie cognitiviste - permettait de se débarrasser de certains comportements gênants (on va les voir notamment pour les phobies, les tocs...). Le travail est très ciblé et il semble que ça donne de bons résultats. Bref, toutes ces solutions demandent des investissements différents, c'est à toi de voir... La seule solution, m'a-t-on dit, qui règle le problème sans qu'on ait quoi que ce soit à faire : mûrir (j'ai arrêté de compter là-dessus lol)... Et si tu t'inquiètes de savoir les effets que ça aura face à un patient (ben oui, ya pas que l'oral...), sache qu'avec le nombre de stages que tu auras à faire, tu apprendras rapidement à te jeter dans le bain : c'est très formateur et quand je repense à ce que nous étions en première année, ma promo et moi, je me dis qu'il y a un gouffre de la taille du grand canyon ! Bon, je vais m'arrêter là, avant qu'on ne lance une loi contre les bavards intarissables...

De Aurélie le 19/08/2010

Re-coucou (oui j'ai déjà posé des questions dans la rubrique "les épreuves") ! Je me penche maintenant sur cette catégorie pour te poser une question sur les classes préparatoires : Est-ce que tous les titulaires du baccalauréat peuvent accéder à une prépa Orthophoniste, sommes-nous pris sous dossier (par rapport aux notes de Première/Term) ? Et puis pendant qu'on y est (une question qui me titille), je t'avoue être de nature assez timide (j'essaie de combattre ce défaut quotidiennement) et l'oral, comme tu peux donc te l'imaginer, me stresse... énormément. Je n'ai pas de problème pour m'exprimer, mais je t'avoue que sous l'effet du stress... j'ai du mal à m'exprimer de manière sûre et convaincante (aïïïïe, pénaliser pour l'oral). Il m'arrive de ne pas trouver mes mots devant des personnes imposantes. Alors, dernière petite question : aurais-tu un truc (hors mis le théâtre) pour gagner de l'assurance devant un public, tout simplement pour pouvoir s'exprimer avec aisance... La timidité pénalise-t-elle pour devenir orthophoniste ? C'est bête à dire quand on veut traiter les troubles du langage... MERCI!

De Futurortho le 19/08/2010

Pas de souci, pose toutes les questions que tu veux ! En terminale, je faisais surtout des dictées et j'avais dégoté un bouquin pour préparer les tests psychotechniques mais je n'étais pas vraiment à fond dedans car je ne savais pas du tout à quoi m'attendre (je n'avais pas de sujets d'annales), et c'est mon gros regret. Je pense qu'il y avait moyen de réussir Nancy à l'époque mais j'ai loupé les inscriptions donc je n'ai passé que Strasbourg et me suis plantée à l'épreuve de culture gé. Ca ne m'a pas vraiment posé problème pour les révisions du bac vu que je ne me suis préparée que pendant l'été (stras et nancy sont en septembre). Mais j'en connais qui ont préparé en même temps que le bac. Ca n'est pas complètement incompatible : le vocabulaire qu'on emmagasine peut aussi être utile pour les disserts, l'orthographe est utile partout... Bon, après, c'est sûr, il faut laisser priorité au bac mais bon, si tu veux tenter un concours qui tombe vers avril-mai, tu peux sans problème t'y préparer à partir de septembre : tu ne seras pas dans les révisions du bac à ce moment-là. Même si tu révises en avril-mai pour le bac, les concours ne te prendrons qu'une journée chacun (2 si tu va loin de chez toi) donc c'est tout à fait jouable.

De chloe le 18/08/2010

Merci pour tous tes conseils, ça va vraiment m'être utile. J'espère y arriver mais comme tout le monde, je me demande si j'en suis capable. Une dernière question si ca ne t'embête pas: tu as tenté de passer le ou les concours lorsque tu étais en terminale, as-tu beaucoup travaillé? Ce n'est pas trop dur de les préparer en même temps que le Bac.

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