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De Fernand le 02/06/2016 LES PARISIENNES - (1964-1972) Quatre danseuses professionnelles, quatre amies exerçant leur talent à l'Olympia, moyennant 750 F par mois, mais pas chanteuses au départ. Elles formeront un quatuor de musique yé-yé, crée en 1964 par Claude Bolling (1930) qui composait la musique pour la plupart des titres interprétés par : 1/ - Raymonde BRONSTEIN (1941), une Lyonnaise qui a été danseuse à l'Opéra de Paris, née d'un père médecin, considérée comme la meneuse du groupe. Elle entamera une petite carrière solo sous le nom de Raymonde Beretta en 1971. Elle sera remplacée par Viviane Chiffre. Raymonde s'était mariée en 1968 avec Daniel Beretta (24.12.1946), comédien, dont elle divorcera ; elle aura deux enfants. L'ex-chanteuse tournera un petit rôle dans "notre paradis", un film de 2011. 2/ - Anne LEFEBURE, une Niçoise, qui sera plus tard speakerine sur France 3, puis comédienne dans des séries télévisées (Merci Sylvestre, par exemple). Elle a été mariée avec Ricet Barrier, à compter de 1977. Le couple a eu une fille : Valérie Barrier. 3/ - Hélène LONGUET, née à Mantes la Jolie (Yvelines), quittera définitivement le monde du spectacle. Elle a été l'épouse de Serge Biondi, un batteur. 4/ - Anne-Marie ROYER, une authentique fille de Paris. Elle produira des spectacles dans la région niçoise. Elle aurait aimé reconstituer le groupe des "Parisiennes", mais ses anciennes collègues ont refusé, se trouvant trop âgées. Quand apparaissent les premiers rayons de soleil de l'été 1964, sortent : il fait trop beau pour travailler et on a déjà retenu pour le mois d'août. Une chanson des plus courtes du répertoire, avec un titre très (trop) long : "c'est tout de même malheureux qu'on ne puisse pas se promener tranquillement dans les rues après 9 h du soir". Et puis, il y aura : on n'a vraiment plus rien à se mettre ; il va falloir se mettre au régime ; l'argent ne fait pas le bonheur. L'humour est présent avec le 30 février ou y'a comme un défaut. Parfois des chansons enfantines : bonne nuit mes agneaux. Ouille ouille ça glisse évoque la mode des sports d'hiver. La "De Dion Bouton" (une marque ancienne de voitures) est une chanson à l'esprit rétro, sortie en 1966. Les Parisiennes disparaîtront en 1972, après avoir connu le succès grâce à un répertoire entraînant, mis en scène par Roland Petit (1924-2011), quand elles passaient en public. Ces " girls band", ces "fans de Mozart", l'un de leurs titres ont gravé une vingtaine de 45 tours et quelques 33 tours. Elles avaient du charme, dansaient bien, quant aux chansons interprétées à l'unisson, accompagnées par un orchestre, c'était "ringard" a confié un jour l'une d'entre-elles, avant de se rétracter. |