Maurice FANON - Auneau (Eure et Loir) 31.12.1929 - Neuilly sur Seine (Hauts de Seine) 30.4.1991. Son père, Léon Fanon vendait des fournitures scolaires et sa mère, Germaine Violette, était directrice d'école. Son grand père maternel, Octave Violette, lui transmet sa passion de la nature et des livres. Il a été élève au lycée Marceau de Chartres, puis étudiant en philosophie et en anglais à l'université de Rennes (Ille et Vilaine). Cet ancien professeur d'anglais à Vitry sur Seine (Val de Marne), puis au lycée Buffon (Paris 15ème), avait épousé le 28.9.1960, Pia Colombo (1934-1986), une chanteuse dont il divorcera en 1964, mais resta son égérie. L'année du divorce, il écrit l'écharpe qui sera récompensée par le prix C. Cros. Ce succès sera repris par Cora Vaucaire et Félix Leclerc. Parmi les autres titres qui ont été des succès : avec Fanon, Paris Cayenne, la petite juive, Jean-Marie de Pantin, chanson blonde, c'est un soir de décembre, Caroline, la fille de Rennes. Il a enregistré une quinzaine de 33 tours entre 1963 et 1984. A Bordeaux, il fréquentait "la cour des miracles", un cabaret où a chanté Bernard Lavilliers (1946). A Paris, il s'est produit chez Patachou, à la Colombe, au Port du Salut, à la Méthode. Il a assuré des premières parties de Jacques Brel à Bobino en 1967. Il a fait des tournées avec Brassens, Boby Lapointe. Quelques temps avant sa mort, Fanon avait fait une tournée au Japon. Le chanteur-compositeur a écrit pour Gréco, Aubret : surtout pour des interprètes féminines. Cet artiste, rive gauche, défenseur de la chanson à texte a également rendu hommage à Léo Ferré (Léo de Hurlevent). Sur le plan sentimental, outre Pia Colombo, il avait épousé le 14.8.1952, une Ecossaise appelée Margaret Charmers Buchan, dont il divorcera en 1956. Sa 3ème épouse fut Brigitte Tranchant, le 12.10.1964, dont il divorcera en 1971. Sa dernière compagne a été Françoise Wilcz. Aigri, usé par l'alcool, rongé par un cancer, Maurice Fanon s'éteint à 61 ans. Il était hospitalisé à l'Hôpital Américain. Son corps a été incinéré au Père Lachaise et les cendres dispersées dans le jardin du souvenir de ce cimetière parisien.