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De Fernand le 19/03/2015

GEORGEL "SOUS LES PONTS DE PARIS" (1914) Georgel entonnait une des chansons les plus populaires sur Paris. Elle a été lancée au début de l'année 1914, à la veille de la déclaration de la 1ère guerre mondiale, ce qui n'a pas entravé son immense succès. La musique de Vincent Scotto était très en vue à l'époque et chacune de ses créations avait à l'avance l'oreille du public, surtout qu'à "l'hôtel du courant d'air où l'on ne paye pas cher le parfum et l'eau .. c'est pour rien mon marquis ....."

De Fernand le 01/03/2015

GEORGEL "NUITS DE CHINE" (1922) Un gros succès de Benech et Dumont, écrit au lendemain de la der des der, époque où l'exotisme reprend ses droits avec en rime l'érotisme : "nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour ..." Un succès entonné lors des banquets et fêtes des années 20 et 30, dont l'action se déroule non pas en Chine, mais à Saïgon (le parolier ignorait la géographie)

De Fernand le 16/11/2014

GEORGEL (Georges Job) - Paris (10 ème) 2.7.1884 / 8.8.1945. Petit et trapu, cet apprenti horloger deviendra un chanteur qui a fait ses débuts aux Folies Belleville en 1903, au Casino de Montmartre, au Casino des Tourelles et au Petit Casino, en empruntant le répertoire et le style de Mayol. Sur scène, il se présentait en habit. Il enchaîne avec des chansons de Fragson (dans mon aéroplane), puis interprétera son propre répertoire : vipère du trottoir, l'épervier, le dernier tango. L'artiste se produit en province : Marseille, Toulouse, Bordeaux. Georgel mettra à l'honneur des chansons de Vincent Scotto : ton coeur a pris mon coeur, Caroline, sous les ponts de Paris (1913). En 1914, il sera mobilisé comme artilleur au fort de Vincennes. Dans la chanson "la garçonne" de 1923, il conseillait aux jeunes filles "de rester femmes pour devenir de bonnes mamans et non pas des garçonnes". Georgel crée "où est-il donc" (repris par Fréhel dans le film Pépé le Moko en 1937, avec Gabin). On a entendu également l'artiste interpréter : c'est une gamine charmante, je suis le passeur du printemps en 1933, dansons le shimmy (sur une musique de Scotto et d'après le refrain, c'est ce qui fait fureur à Paris) ! Il passera à l'Alhambra après sa réouverture à partir de 1931 et à l'Eldorado, jusqu'au début des années 40. C'est Georgel qui a aidé Bourvil à débuter. Ce dernier a repris en 1950, Caroline, Caroline. Décédé à 61 ans, au 64 boulevard de Strasbourg à Pari, malade et dans la misère, ce chanteur de charme pour midinettes, à la voix profonde et à la diction parfaite a été inhumé au cimetière de Pantin.