Ricet BARRIER (Maurice Barrier) - Romilly sur Seine (Aube) 25.8.1932 - Sainte Christine (Puy de Dôme) 20.5.2011. Une chanson de circonstance : y'a plus d'sous (dans les caisses de l'Etat). Parmi son répertoire : les tractions avant, le c.. de la patronne, Isabelle, la servante du château, les vacanciers, la Marie, la java des Gaulois, la marchande de poisson, les pissenlits, c'est dur d'être une belle fille, peau de banane, le crieur de journaux, la moule, les cousins de Paris et quelques autres du même acabit. Chanteur fantaisiste, reconnaissable à son visage allongé, orné de fières et espiègles bacchantes, des yeux rieurs, une expression coquine, malicieuse. En 1941, sa famille s'installe à Paris. Son père était commerçant en bonneterie. R. Barrier se destinait au professorat d'éducation physique, après son bac en 1952. Musicien amateur, il compose et apprend le banjo et la guitare. Il se forme au Petit Conservatoire de Mireille, l'un des premiers élèves en 1955. Il fait ses débuts au cabaret "Le Directoire" et part en tournée d'été avec Marie Dubas (1894/1972). Le chanteur se produit à Paris, dans les cabarets de la rive gauche (le Cheval d'Or, l'Ecluse, l'Echelle de Jacob). En 1958, il rencontre Canetti qui lui fait enregistrer "la servante du château", couronnée par le prix C. Cros. Il se produira sur la scène des Trois Baudets, en 1ère partie de Devos, Béart et Brel. "Les vacanciers" est le succès de l'été 1968. très présent à la télévision durant les années 60/70,dans des émissions pour enfants. Il a écrit des comédies musicales et des pièces de théâtre. Il a fait des tournées dans les pays francophones, notamment au Québec en 1966 et en 1995. Avec son trio vocal, il a interprété une vieille chanson française "belle qui tient ma vie" a cappella, une oeuvre du 16 ème siècle. En 1990, il avait rendu hommage aux Frères Jacques au Casino de Paris ; ceux-ci avaient interprété bon nombre de ses chansons. Sa dernière apparition eut lieu en 2010 à Sadirac (Gironde). Cet Auvergnat d'adoption, ce joyeux luron s'en est allé, franchouillard et percutant, un beau matin de printemps, victime d'un cancer, à l'âge de 78 ans. Il est mort dans la ferme qu'il avait achetée, avec son épouse, à Sainte Christine, au début des années 80. Il a été incinéré à Clermont-Ferrand.