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De Claude le 21/08/2014

Merci pour cette analyse du projet de modification du décret. J'apprécie les propositions de CDROM et son souci de responsabilisation des usagers qui peuvent permettre de trouver un consensus. Personnellement je trouve que ce projet est très insuffisant en ce qui concerne la fréquentation de jour qui est certainement la plus néfaste pour la biodiversité. Ceci étant, dans les commentaires, très peu de personnes rappellent qu'il s'agit d'abord d'une Réserve Naturelle Nationale depuis 1972, et que si ce site est si attractif, c'est parce qu' il a été, tant bien que mal, protégé contre les agressions humaines.

De Françoise le 20/08/2014

Après 20 ans d'élaboration associant les navigateurs, les bateliers, l'office du tourisme, les communes... un décret encore insuffisant vient tenter de rapprocher la Réserve Naturelle Nationale d'Arguin des obligations de résultat qui lui incombent. Les avancées proposées sont une première étape appréciable vers la restauration de la quiétude du site. Il y a encore fort à faire.

De Gérard le 17/08/2014

Malgré des erreurs d'appréciations scientifiques, les chercheurs ont le mérite de mettre en évidence la beauté naturelle et maritime de la faune et la flore du banc d'Arguin, dans ce lieu où cohabitent actuellement sans problème particulier les oiseaux, l'ostréiculture et la plaisance. Cette cohabitation ne présente pas de réel danger pour l'avenir du site celui-ci étant en mouvement permanent, se modifiant suivant les humeurs du temps. La seule gêne visible étant les ferrailles abandonnées par l'ostréiculture. Le banc d'Arguin reste la perle du bassin d'Arcachon , un paradis pour les yeux, un lieu d'aventure sur une immensité de sable fin face à l'océan. Limiter la vitesse nautique dans la bande des 300 mètres du banc est évident et déjà réglementé, mais interdire l'accès ou le mouillage dans la zone Sud du banc serait une aberration sans raison évidente. Le plaisancier qui a la joie de profiter du banc ou de se poser sur la plage de sable d'Arguin ou encore de mouiller à proximité du banc est un être responsable respectueux de son environnement. Interdire le mouillage de nuit pour les navires disposant d'un équipement de récupération d'eaux noires serait une incohérence lorsque le mouillage de nuit est autorisé sur l'ensemble du bassin . Navigant depuis plus de quarante ans sur le bassin et pratiquant le mouillage de nuit, je n'ai jamais rencontré à l'Île aux Oiseaux ou dans la zone Sud d'Arguin plus d'une quinzaine de bateaux en stationnement la nuit et très souvent seulement sept ou huit navires. Pourquoi vouloir interdire le stationnement de nuit lorsque l'on sait qu'il s'agit pour la majorité de navigateurs ayant une expérience de la mer et respectueux de son environnement. En toute sagesse, il me semble suffisant: - de confirmer la surface déjà utilisée par l'ostréiculture en imposant le nettoyage des ferrailles dangereuses. - laisser aux scientifiques la possibilité de modifier les frontières de nidification lorsque cela est nécessaire pour la protection des oiseaux. - exiger des plaisanciers le respect du site. - autoriser uniquement le mouillage de nuit aux bateaux disposant d'équipement d'eaux noires. En conclusion, je suis pour la suspension d'un projet de décret lourd de conséquences mettant en cause l'emploi, l'économie et ce qui fait la richesse et les loisirs de la région: le BASSIN D'ARCACHON - Sa Dune du Pyla - Son Ile aux oiseaux -Son BANC D'ARGUIN avec ses passes et le Banc du Toulinguet.

De François le 15/08/2014

La question de la liberté de navigation, qui comprend la liberté de mouillage, est limitée, comme tout exercice de la liberté humaine, par l’effet produit sur les autres activités(et inversement). Je pense que la limitation de la durée du mouillage au Banc d’Arguin est la conséquence du résultat des études qui ont montré indubitablement l’impact de la plaisance sur la salubrité des eaux du banc. Les autorités se sont donc alarmées, sous la pression des ostréiculteurs, de la densité et de la durée croissantes de la fréquentation du banc et veulent ainsi préserver la qualité des produits pêchés. Sur le principe, rien à redire. Maintenant, sur de tels sujets, tout est une question de limite. Et dans le cas qui nous occupe, il est difficile de fixer les seuils de fréquentation au-delà desquels il y a des conséquences négatives significatives sur les huîtres. Alors, par précaution, on a recours à des mesures sans nuances qui révoltent ceux qui se trouvent limités dans leurs activités préférées. Notons au passage qu’il s’agit d’activités de loisirs d’une part et d’activités professionnelles d’autre part et que, quoique les professionnels du nautisme prétendent pâtir de ces limitations, les chantiers prospéraient en bien plus grand nombre sur le bassin alors que le banc d’Arguin était peu fréquenté par la plaisance(en fait cet éventuel effet négatif toucherait plutôt le commerce des navires que la construction locale). Donc il me semblerait raisonnable de revenir à la base du raisonnement : fixer des limites étayées sur des calculs (impact, seuils, prévisions d’évolution et conséquences). Hors de cela, il n’est que polémique stérile.

De Patrick le 15/08/2014

je suis opposé à toute navigation et à tout mouillage forain dans le bassin la nuit pour des raisons de sécurité. En période nocturne, de mauvaise visibilité et de navigation difficile en particulier en présence d'unités au mouillage (qui n'ont pas toujours leurs feux) en dehors des zones de corps morts, les risques sont trop élevés.

De Gilles le 14/08/2014

Je pense que notre démarche ne va pas dans le même sens que celui des pro et défiler jeudi avec eux m'interpelle !! Nous n'avons pas les mêmes arguments ..!! Je suis tout à fait d'accord pour que CDROM défende l'intérêt des usagers navigateurs du bassin dans le cadre du respect de l'environnement et des risques majeurs démontrés. Je suis surpris que maintenant que le PNM existe on précipite ce dossier sans son avis ?? Je vais préparer une lettre à destination du commissaire enquêteur .

De Jean le 14/08/2014

Je suis scandalisé par ce projet visant le Banc d’Arguin. Pourquoi cette multiplication d’interdictions de mouillages et sont-elles justifiées ? Il y a déjà eu le Courbey, une partie de l’Île aux Oiseaux, le Mimbeau, les zones de corps-morts. Va-t-il rester un endroit de mouillage pour la nuit ? Je comprends l’interdiction de pénétrer dans les zones de végétation particulièrement fragiles et propices à la reproduction de certaines espèces, l’obligation de posséder un réservoir d’eaux noires afin de limiter les rejets. Par contre qu’elle est la nuisance d’un plaisancier qui passe la nuit au mouillage ? Le Banc est très fréquenté pendant un mois et demi et des centaines de bateaux y mouillent tous les jours mais il n’en reste que quelques dizaines la nuit. Pourquoi cet effet de loupe sur ces derniers ? Sont-ils plus dangereux pour la faune et la flore et pour quelles raisons ? Le document présenté pour l’enquête publique est très bien fait et permet de dramatiser facilement la situation mais il peut s’appliquer à l’Île aux Oiseaux et à tous les prés salés qui entourent le Bassin. La sagesse voudrait que l’on trouve un compromis entre la présence humaine et la nature sauvage. Je ne pense pas que la présence la nuit de quelques bateaux, dont les occupants restent obligatoirement à bord compte tenu de la plage horaire (interdiction de descendre la nuit) modifie notoirement le milieu et la sanctuarisation du lieu me semble particulièrement abusive. Merci à CDROM de participer à la lutte contre un certain totalitarisme écologique.

De Vincent le 09/08/2014

Je suis contre les interdictions qui se multiplient car je suis respectueux de la nature et de mon environnement.

De Didier le 07/08/2014

Je suis inquiet de la prolifération des règlements de "protection par exclusion". Le bassin est un milieu façonné par la présence humaine. Vouloir le protéger par l'exclusion des hommes parait étonnant. De même, livrer Arguin à l'exclusivité ostréicole parait un signal ubuesque quand on sait que les ostréiculteurs y sont allés par la force. Protéger sans valeur pédagogique est une hérésie. L'exclusion (tolérance zéro) aussi. Autre combat légitime pour CDROM : le Mimbeau interdit de mouillage ??? et comment peut-on aller en visite au Ferret en bateau, ou sur Lege/Andernos/Arcachon quand il devient interdit de mouiller sur la plage ? Exclusion totale : le littoral est actuellement pensé et organisé "vu de terre", mais jamais "vu de mer". Impossible de débarquer une journée à Arcachon pour visiter/consommer ... etc. Sauf à payer le port Arcachon. Reste la plage du CVA ?? Et si on veut aller à La Chapelle, on fait comment ??? Idem Cap-Ferret : pas de mouillage dans la zone corps-mort = pas de mouillage à moins de 300 mètres des plages. Interdit de débarquer. Andernos prend un peu cette direction MAIS il reste la halte nautique gratuite pour la nuit.

De Dominique le 07/08/2014

en tant que voileux (consommation d'essence inferieure à 10ls par an !!) , je m'oppose à tous ces interdits ! Pouvoir bivouaquer à Arguin est un plaisir simple et sain qui ne met pas en péril l'équilibre écologique du banc !!! Je pense que ce sujet doit être débattu au sein du PNM !

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