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De Fernand le 04/08/2014

Maria CANDIDO (Simone Marius) - Hyères (Var) 31.8.1922. Son nom de scène "Candido" était le nom de sa grand'mère maternelle. Elle est née d'un père italien et d'une mère mexicaine.. "Buena sera, come prima, dormi dormi dormi, jardins d'Andalousie, le gondolier, le petit tango, les gitans, maman la plus belle du monde, comme une caresse, cette valse là, dis moi coccinelle, Magali (1962), Jamaïca, dis Bohémien, ce serait dommage, le chant de Mallory, le torrent (son plus grand succès), les cloches de Lisbonne, ne fais pas la tête, un ange, granada, tes yeux, la dame aux camélias, un peti nuage, une valse viennoise, le pont de l'amour (1959). Des succès des années 50/60, époque où cette chanteuse était souvent accompagnée par l'orchestre de Paul Durand (1907/1977) qui était aussi compositeur. Dès son jeune âge, elle découvre le chant classique et monte rapidement à Paris. Auparavant, la jeune Simone avait fréquenté le conservatoire de Toulon dans la classe de chant. Elle avait obtenu un 1er prix de chant en interprétant "Madame Butterfly" de Puccini. Cette soprano avait débuté dans rêve de valse (la princesse Hélène) à Mogador en 1947 avec les époux Merkès (jaloux de son succès). Puis elle passe au Théâtre de la Porte Saint Martin en 1954 en jouant dans l'opérette "A la Jamaïque" de Francis Lopez (1916/1995) qui deviendra un film sorti en 1957, avec Luis Mariano. En 1956 et 1957, elle chante à Bobino. Entre 1953 et 1962, elle enregistre 140 chansons d'abord chez "la voix de son maître", puis chez Polydor. Ses succès la font parcourir le monde où elle donne de nombreux galas (Etats-Unis, Canada, Espagne, Portugal, Allemagne) Maria Candido abandonne l'opérette pendant une vingtaine d'années, au profit de la chanson dont ci-dessus et ci-contre, un aperçu. A partir de 1973, elle revient à l'opérette : les trois mousquetaires au Châtelet, Fiesta à Mogador, Volga au Châtelet, la belle de Cadix au Théâtre de la Renaissance, l'amour à Tahiti à l'Elysée Montmartre. Ses dernières prestations, à la fin des années 80 se font à Paris, avec Aventures à Tahiti et la Belle Otéro. Maria Candido est l'une des dernières interprètes de 'âge d'or de l'opérette, en remplissant le Châtelet avec des oeuvres de F. Lopez et de José Todaro (Volga est restée 19 mois à l'affiche du Châtelet en 1976). Elle a comblé les amateurs de chansons exotiques. Dans ce registre ses rivales ont été Dalida et Gloria Lasso. Elle s'est produite à l'Olympia et à Bobino. Cette belle femme brune s'était essayée à la chanson yé-yé, au début des années 60 avec "tu n'es plus là", même son look rajeuni n'a pas suffi à se défaire d'une image ancrée dans un répertoire romantique, qu'elle chantait d'une voix suave, aux aigus faciles. Maria Candido a été mariée avec Pierre Havet qui lui a écrit ses premiers gros succès et fait deux enfants. En secondes noces, l'artiste s'est mariée avec Jean-Baptiste Hirigoyen (1930/2012), champion de pelote et chanteur. "Le Mariano en jupon" vit sa retraite au Pays Basque, dans la région de Bayonne. A son propos, Francis Lopez(1916/1995) a écrit : "elle a dans la voix toute la pureté des anges et toute la chaleur de la Méditerrané".