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De Fernand le 04/04/2017 "Le zizi" - Une chanson que les programmateurs de radios d'état sont priés de ne pas la diffuser, sauf à une heure avancée de la nuit. Pierre Perret inclut "le zizi" sur son nouveau 33 tours. La chanson ne figurait pas sur le disque promotionnel souple destiné aux radios en avant première. Quinze jours plus tard, le disque sort dans le commerce. Le directeur artistique d'Europe 1 remarque que le zizi n'était pas dans le 1er envoi destiné aux radios. Il écoute la chanson et emballé décide de la programmer à l'antenne sans plus attendre. C'est l'euphorie parmi les auditeurs qui téléphonent en masse. Ceux qui sont indignés sont minoritaires. En quelques semaines, les ventes de l'album dépassent les 500.000 exemplaires |
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De Fernand le 28/03/2015 Pierre PERRET "LE ZIZI" (1974) Perret fait entendre cette chanson à ses proches : sa femme, ses secrétaires. Toutes prédisent qu'elle ne passera jamais à la radio. Le titre sera gravé sur un disque en douzième position, c'est à dire à une mauvaise place. Pourtant le directeur des programmes d'Europe 1 la diffuse en premier sur son antenne. Tino Rossi avait dit à Perret : "votre zizi à vous, c'est comme mon petit papa Noël à moi". Tous les chanteurs ont une chanson qui marque leur carrière. |
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De Fernand le 27/03/2015 Pierre PERRET "BLANCHE" (1966) Une chanson d'amour interprétée par Pierre Perret qui est le parolier et le compositeur. "Blanche" était une flamme, un volcan, un brasier dont le narrateur a été le premier amant dans une pauvre chambre où un beau soir cette orchidée de riche a fleuri. "LES JOLIES COLONIES DE VACANCES" (1966) Anodine aujourd'hui, scandaleuse, il y a près de 50 ans. Comme les temps changent. Le directeur de l'ORTF veut interdire la chanson, ce qui provoque une polémique à laquelle Guy Lux prend part pour défendre âprement Pierre Perret. Finalement, Perret sera interdit d'antenne durant quelques temps. Pensez, une colonie installée près d'une usine qui dégage des fumées et près d'une décharge municipale ! Quant à la nourriture, elle est récupérée dans les poubelles. La baignade se fait dans un petit bras de rivière où sortent les égouts de la ville, ce qui n'empêchent pas les colons d'aller voir leur fiancée âgée de 10 ans, malgré le typhus dont ils sont atteints. |
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De Fernand le 10/03/2015 Pierre PERRET "LE BONHEUR CONJUGAL" (1960) La chanson a été enregistrée sur un microsillon 33 tours - 25 cm. Elle est du chanteur, tant pour les paroles que pour la musique. En ce temps là, le bonheur conjugal était une valeur refuge, peu contestée dans la chanson. Celle-ci raconte l'histoire d'un aspirant audit bonheur. Le futur couple accumule les handicaps sociaux, culturels et physiques. Dans la 1ère phrase, on apprend qu'ils se sont connus au Tord Boyaux. Comme toujours avec Perret tout est calculé pour grossir le trait avec l'enchaînement de catastrophes, mais le jeune amoureux est philosophe. Il accepte tout chez sa fiancée, sauf .... les fautes de français. "J'aime les z'haricots" a été le motif de sa rupture. |
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De Fernand le 06/03/2015 Pierre PERRET "LES BAISERS" (1968) Tendresse, drôlerie, lyrisme, sensualité : dans ses chansons d'amour, Perret a décliné les plaisirs du corps, les élans du coeur dans tous leurs états. Les baisers : il y revient régulièrement, les traitant en vrai gourmand, en fin gourmet. Dans cette chanson, toute la litanie y passe : des baisers paresseux, sportifs, exotiques, russes, argentins, mystiques, hypocrites ... |
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De Fernand le 01/03/2015 Pierre PERRET "CUISSE DE MOUCHE" Une chanson populaire tirée du répertoire du chanteur dans les années 60, mais qui n'a rien perdu de son actualité, avec sa phrase : "sa taille est plus mince que la retraite des vieux" ! |
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De Fernand le 23/06/2014 Pierre PERRET - Castelsarrasin (Tarn et Garonne) 9.7.1934. Qui n'a pas entendu "le tord boyaux" (1963), un restaurant infréquentable, ou bien encore "la cage aux oiseaux" (1971), les jolies colonies de vacances (1966)allo Olga, Lily (1977), mon p'tit loup (1979), tonton Cristobal (1967). Vert de colère (écologie) est un titre moins connu, ainsi que la femme grillagée en 2010 (femmes mal traitées), le c.. de Lucette 1977), les baisers (1968), ma petite Julia, regardez les majorettes passer, Noël avant terme. P. Perret entreprend des études au conservatoire de Toulouse dès 14 ans, puis débute dans les cabarets parisiens à la fin des années 50 (La Colombe) Perret est issu de parents qui tenaient le Café du Pont , sur les rives de la Garonne, dans lequel il passera une grande partie de son enfance, apprenant de nombreux argots et langage de métiers. Il obtient un prix de saxophone, joue avant d'aller à l'armée (1953/1956), dans ds bals et fêtes familiales, avec un orchestre de 4 musiciens. Il rencontrera Brassens qui l'encouragera à écrire et à composer. En 1957, il vit dans une chambre de bonne, place Pereire (17 ème) avec une chanteuse, Françoise Lo (Sophie Makhno) qui se produit aux Trois Baudets. Perret l'accompagne à la guitare et chante quelques chansons. Il signe chez Barclay (Moi j'attends Adèle, son 1er 45 tours en 1957). Novembre 1958 : une pleurésie très sérieuse est diagnostiquée. Perret doit cesser toute activité et passera près de deux ans dans un sanatorium. Grâce à un "musicorama" organisé par la profession, les bénéfices seront reversés à l'artiste pour payer les soins. A sa sortie, il mettra les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu en chantant les textes composés pendant ce repos forcé. Il se fait très vite une réputation solide avec des chansons à l'humour ravageur, volontiers égrillard, dont nous avons donné déjà quelques spécimens. Il se produira à l'Olympia en novembre 1966 et en 1968; à Bobino en 1970, 1979, 1984, au Casino de Paris en 1993, 1997 et 2005. C'est un spécialiste du jeu de mots, du calembour. Il se sert du lexique populaire et argotique et compose des textes provocateurs et espiègles comme "le zizi" en 1975, renouant ainsi avec la tradition grivoise de Georgius, Dranem (le trou de mon quai), Ouvrard (l'amant de la cantinière). C'est une facette d'un auteur qui associe volontiers rimes et ripailles joyeuses et cache derrière ses rires une vraie prédilection pour la littérature. Avec un regar tendre sur le monde, Perret sait aussi chanter la liberté et l'amour (la porte de ta douche, dépêche toi mon amour) "Lily" est un modèle de chanson antiraciste, toute en pudeur et en poésie. Ainsi, il intervient parfois dans le domaine politique, avec émotion et discrétion. Au cinéma, Perret a joué dans les patates (1969) et en a signé la musique, dans le juge (1971), une adaptation d'un album de bandes dessinées de Lucky Luke, le cow-boy Perret s'est aussi lancé dans l'écriture : la gastronomie, un dictionnaire d'argot, une autobiographie et bien d'autres choses. Une carrière bien remplie pour cet habitant de Nangis (Seine et Marne), chaleureux, touchant, sensible, intelligent, à l'écriture délurée |