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De Fernand le 21/03/2015

Reda CAIRE "SI TU REVIENS" (1936) La chanson tango qui fait rêver et danser et qui a été interprétée d'abord par Jane Aubert, une interprète de revue, puis par Reda Caire.

De Fernand le 20/03/2015

Reda CAIRE "LES BEAUX DIMANCHES DE PRINTEMPS" (1934) Un des plus jolis fleurons de Reda Caire. Il a laissé le souvenir d'un chanteur populaire et d'un homme distingué, humain et très cultivé. Il a été le partenaire de Mistinguett au Casino de Paris et créa de nombreuses opérettes et une reprise de "la veuve joyeuse" où son interprétation du prince Danilo s'avéra inégalable.

De Fernand le 03/08/2014

Reda CAIRE (Joseph Grandhour) - Le Caire (Egypte) 4.2.1905 - Clermont-Ferrand (Puy de Dôme) 9.9.1963. Son père Bey Grandhour, était un haut fonctionnaire du gouvernement égyptien et sa mère appartenait à une vieille famille de la noblesse belge. Après avoir débarqué à Marseille, à 20 ans, il débute à Lyon, dans une troupe d'opérettes avant d'en faire son métier en 1928. Arrivé à Paris en 1934, il enregistre plusieurs titres dont je voudrais un petit bateau et les beaux dimanches de printemps. Reda Caire était un chanteur populaire qui l'est resté très longtemps. Cet artiste a joué dans la veuve joyeuse, dans le rôle du prince Danilo. On lui doit Balalaïca , une pièce de 1938. Il connait rapidement le succès auprès d'un public féminin qui apprécie son charme. L'artiste a tourné quelques films avant guerre (si tu reviens en 1937) et pendant la guerre (Marseille mes amours et six petites filles en blanc en 1943, avec Jean Murat, Janine Darcey, avec une musique de Roger Lucchesi - R. Caire a un rôle de chanteur). Aujourd'hui ce personnage aux cheveux gommés, séduisant, doté d'une voix particulière, au timbre flûté et sucré, aux aigus équivoques est perdu de vue. Parmi ses enregistrements : le temps du tango en 1962, sa dernière chanson, le plus joli rêve, si tu reviens, le petit bal perdu le petit souper aux chandelles, guitar d'amour, ces mots, je t'aime, un soir à la Havane .... Son compositeur fétiche a été Gaston Gabaroche (1884/1961) avec lequel il aura une longue relation sentimentale. Reda Caire meurt à 58 ans, d'un arrêt cardiaque. Il est enterré à Saint Zacharie Var) dans le costume du prince Danilo.

De Sentinelle le 08/02/2014

Reda Caire Né le 14 février 1905 au Caire, de mère française et de père égyptien, Joseph Gandour-Bey vient habiter Marseille en 1920 avec sa famille. Après de brillantes études de droit, il entre à l’agence Havas, mais il est très vite attiré par le chant et commence à travailler le répertoire classique qui sera à la base de sa carrière. En 1926, il débute dans une salle de concert en plein air « Le Garden Park » sur la Prado à Marseille. C’est alors qu’il choisi le pseudonyme de ‘’Reda Caire’’ en souvenir de sa ville natale. Il débute en 1927 dans l’opérette au Théâtre des Célestins à Lyon, où il perfectionnera sa technique vocale. Il monte alors à Paris et donne son tour de chant au « Bœuf sur le toit » . Là Reda Caire rencontre le compositeur Gaston Gabaroche qui lui écrit ses deux premiers succès Un soir à la Havane et Les beaux dimanche de printemps. En 1934, Reda Caire incarne dans la veuve joyeuse, Le Prince Danilo qui deviendra son rôle de prédilection ; il le jouera des centaines de fois et en demeurera l’interprète inégalé. En 1937 il accepte la proposition d’Henri Varna qui lui offre d’être au ‘’Casino de Paris’’ le partenaire de la grande Mistinguett dans féeries de Paris. Une belle amitié le liera à la célèbre vedette jusqu’à sa fin. Sur la scène du Théâtre Mogador, Reda Caire crée Balalaïka en 1938. Au cinéma il tourne plusieurs films dont Si tu reviens, Marseille, mes amours, vous seule que j’aime… Il enregistre quelques 150 disques 78 tours et une quinzaine de microsillons où chaque interprétation est un petit chef-d’œuvre de charme, de subtilité, d’intelligence et de distinction. Interprète incomparable, Reda Caire possède comme nul autre chanteur de son époque l’art du chant et de la scène. A 58 ans, après un ultime concert à Lyon, le 8 septembre 1963, il sera emporté par une hémorragie cérébrale, le soir même, à Châtelguyon (Puy-de Dôme). Texte de: André Bernard