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De Fernand le 25/03/2015 Jean CONSTANTIN "MA PETITE RIME" (1954) Merveilleux résultat de la collaboration entre Jean Dréjac et le roi du cha-cha-cha, dans la chanson française, Jean Constantin qui est l'interprète. Il fit le tour des music-halls et des cabarets parisiens avec un répertoire truculent d'humour. Petite rime, tu es câline et tellement féminine ! |
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De Fernand le 05/08/2014 Jean CONSTANTIN - Paris 9.2.1923 - Noisy le Grand (Seine Saint Denis) 30.1.1997. Sa mère était suisse et exerçait la profession de comptable ; son père était chef d'atelier dans la mécanique. C'est Bruno Coquatrix qui l'avait remarqué lors d'un concours à l'Alhambra. D'abord compositeur en écrivant des chansons pour Annie Cordy (jolie fleur de papillon en 1955), Colette Deréal (ne joue pas avec mon coeur). Il compose la musique de "mon truc en plumes", chanté par Zizi Jeanmaire. Il a écrit aussi pour Edith Piaf et Yves Montand (ma gigolette) Constantin est l'interprète des pantoufles, une chanson comique, mets deux tunes dans le bastringue, chantée aussi par Catherine Sauvage, le pacha, mon manège à moi (chantée par E. Piaf), ma petite rime, ne joue pas, etc .. Il a appris seul à jouer du piano en écoutant du jazz et en s'aidant de méthodes. Constantin a été marié en secondes noces en 1961 avec Lucie Dolène (17.6.1931), chanteuse et comédienne ; le couple aura deux fils : Olivier et François et une fille, Virginie. Sa première femme était une certaine Christiane de laquelle il divorcera. Ceux qui ont vu Constantin se souviennent de ses grosses moustaches, de sa corpulence, de sa calvitie, de son énergie. Il chantait en s'accompagnant au piano, des airs drôles assis sur un tabouret en recherche d'équilibre. Il a fait les beaux soirs de Bobino, Olympia, Trois Baudets, Don Camilo et de la Villa d'Este. Les provinciaux ont aussi profité de cette vedette, lors de tournées. Constantin a été l'une des vedettes des disques Pathé puis Vogue, chez qui il gravait des 45 tours. Un CD de compilations est sorti en 1995. Il a composé des musiques de films : les 400 coups (1959) avec J.P. Léaud, Claire Maurier, A. Rémy ; bonjour sourire (1956) avec de Funès, Darry Cowl ; la Française et l'amour. Il a été aussi acteur dans quelques films : candide, le caïd de Champignol (1966) avec J. Richard ; le baron de l'écluse. Le chanteur est décédé à 73 ans et a été inhumé au cimetière de Noisy le Grand. Il laisse le souvenir d'un homme jovial qui trouvait sa joie dans des chansons drôles, légères et malicieuses. |
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De renata le 06/02/2014 jean CONSTANTIN.a.c.i. il était né le 8 février 1923 à paris. son père, contremaître d'usine était originaire du brésil et lui insufla très vite le sens du rythme. sa mère, comptable et pianiste après les heures de travail, lui donne très vite ses premières leçons. très vite, jean démontre qu'il possède le sens de l'oreille absolue, c'est à dire la faculté de suivre les partitions de chaque instrument en écoutant une oeuvre orchestrale. pourtant jean constantin préfère le sport et rêve d'être professeur d'éducation physique. il choisit finalement la musique et débute comme pianiste dans les caves de saint-germain-des-près. il se retrouve ainsi dans une formation ou figure le batteur kenny clarke. parallèlement il réalise les arrangements de chansons écrites et interprétées par robert lamoureux et dirige les orchestres crées pour les séances d'enregistrement de disques de vedettes de la chanson parmi lesquelles mick micheyl et léo marjane. michel legrand encourage jean constantin dans la voie de la composition et lui commande une mélodie pour les platters. dans la foulée, il compose un thème qui, sur des paroles de jean dréjac va devenir son premier succès, un refrain intitulé " fleur de papillon " qu'il évoquera ensuite en ces termes " à chaque fois qu'on me demande si ma fleur de papillon pousse bien, je répond, en tous cas elle a poussée toutes mes autres chansons". très vite, il se bâtit une légende. il affirme être un gros flemmard, fatigué rien qu'a l'idée de parler travail. en réalité c'est un faux paresseux qui chaque matin du réveil, trouve 3 départs de chansons. il les note sur d'innombrables petits morceaux de papier qu'ils emmènent partout avec lui. on dit de lui qu'il affiche un style très personnel, il possède le tempérament de bécaud et la hargne de brassens. à l'origine, jean constantin était exclusivement auteur-compositeur. un soir de 1953, il chante dans une émission de radio et dès le lendemain on lui propose un contrat d'artiste au night-club, un cabaret voisin des champs-élysées. il va s'y produire pendant 5 mois d'affilée aux côtes de têtes d'affiches confirmées du music-hall , parmi lesquelles pierre dudan. en 1959, il va écrire une nouvelle chanson qui va faire connaître une jeune débutante marseillaise, colette deréal.en 1955, aux 3 baudets, il passe en première partie. un soir, bruno coquatrix vient l'écouter et l'engage à l'olympia en novembre 1955. un tournant pour jean constantin qui rêvait de cette scène prestigieuse en demeurant persuadé qu'il n'y interpréterait jamais le moindre couplet.toujours en 1955, il dépose des paroles sur la musique du guitariste américain les paul, ce sera " mandolino ". puis ce sera " ma petite rime " avec jean dréjac. jacqueline françois va lui chanter " à t'regarder " et "lola", adaptation américaine. à partir de juin 1960, à l'olympia, il va partager l'affiche pendant 4 mois avec joséphine baker. passé de 120 à 80 kgs, il affronte de graves problèmes. on ne voit plus guère le bout de sa volumineuse moustache. durant cette épreuve, blanche-neige en personne veille sur lui. blanche-neige ? oui. après avoir divorcé de sa première femme christianne, jean avait épousé en 1961, lucie dolène, la délicieuse voix française de l'héroine de walt disney. jean constantin nous a quitté le 30 janvier 1997 mais nous laisse pour toujours des couplets qui continuent à tourner dans nos têtes au même rythme que ce manège crée par l'enfant émerveillé qu'il n'a jamais cessé d'être. |