![]() |
De Fernand le 23/03/2015 Cora VAUCAIRE "FREDE" (1946) Chanson-hommage à Frédéric Gérard, patron du célèbre cabaret "Le Lapin Agile" que Bruant lui avait légué en 1903 et qui fut fréquenté par Mac Orlan et Francis Carco. Michel Vaucaire et sa femme Cora eurent l'idée de cette chanson, à la suite de nombreuses histoires que l'on racontait à Montmartre sur les origines de cette petite salle que l'on appelait "le cabaret des assassins". |
![]() |
De Fernand le 01/02/2015 "LES PETITS PAVES", une pièce d'anthologie, écrite à la fin du 19 ème siècle et enregistrée par Cora Vaucaire, avait été écrite par Maurice Vaucaire, son beau-père. |
![]() |
De Fernand le 31/01/2015 Cora VAUCAIRE : "LA COMPLAINTE DE LA BUTTE", écrite par Jean Renoir, le fils du peintre, créée spécialement pour son film "French Cancan" en 1955. Jean Renoir donne à sa chanson, une couleur et des tonalités dignes d'un tableau d'Auguste Renoir, son père. C'est Cora qui interprétera cette chanson dans le film en rassemblant, en quelques heures, toutes ses forces pour chanter avec fougue, alors qu'une autre interprète s'apprêtait à le faire à sa place. |
![]() |
De Fernand le 30/01/2015 Cora VAUCAIRE : "TROIS PETITES NOTES DE MUSIQUE". On a pu entendre pour la toute première fois, cette merveilleuse chanson (de Georges Delerue), interprétée par cette artiste, dans le film "une aussi longue absence" d'Henri Colpi (1961). La patronne d'un bistrot est intriguée par un clochard qui passe tous les jours devant son établissement. Frappée par sa ressemblance avec son mari déporté 15 ans plus tôt, elle se met à le suivre et finit par être persuadée que c'est bien son époux. Elle va apprivoiser cet homme sans mémoire. |
![]() |
De Fernand le 20/07/2014 Cora VAUCAIRE (Geneviève Collin) - Marseille (Bouches du Rhône) 22.7.1918 - Paris 17.9.2011. "La dame blanche de Saint Germain des Prés" . Fille d'armateur breton, elle est élevée dans un pensionnat de soeurs, avant de monter à Paris, suivre des cours de comédie. Elle commence à chanter dans les cafés, des chansons de Trénet, Tranchant et Mireille. Elle débute à l'aube des années 40, dans la compagnie d'Agnès Capri, avec un répertoire de chansons d'auteur qui font appel aux grands classiques de la poésie contemporaine : Aragon, Prévert, mais aussi à des auteurs compositeurs interprètes comme Brassens et Bruant (rose blanche), Bénech et Dumont (l'hirondelle des faubourgs). Son mari, Michel Vaucaire (1904/1980) a été parolier de Damia et de Piaf et il écrit également des textes pour sa femme. Elle chante dans différents cabarets parisiens dont l'Echelle de Jacob, l'Ecluse, y lançant la mode de la chanson à la carte. Le public invité à faire son choix parmi une longue liste de chansons a ainsi l'occasion d'écouter à son gré l'artiste interpréter : les feuilles mortes, la complainte de la butte, dis quand reviendras tu, le temps des cerises, le roi Renaud, comme au théâtre, l'hirondelle du faubourg, ballade des truands, trois petites notes de musique, aux marches du palais, le prisonnier de Nantes. Des chansons contemporaine (je n'irai pas à Saint Tropez), d'hier et d'avant hier. Cora Vaucaire prend ensuite la direction du cabaret"La Tomate". Un cabaret ouvert aux jeunes talents, comme Pierre Louki (1920/2006), Lucette Raillat (1929 - la môme aux boutons). Cora s'y produit elle-même en seconde partie. Elle a fait connaitre Barbara, Léo Ferré. Diseuse exceptionnelle, Cora Vaucaire a connu une carrière discrète ; récompensée par trois prix du disque, elle n'a pourtant jamais été reconnue du grand public, mais elle ne s'en souciait pas. Elle passait régulièrement à la télévision. Elle a été accueillie au Japon dans les années 80 et était passée une seule fois à l'Olympia en 1991, au théâtre des Champs Elysées en 1997, au théâtre des Bouffes du Nord en 1999 : ce sera son dernier grand récital. Cora Vaucaire a enregistré des chansons pour le cinéma, dans des films comme French Cancan (1955), les truands, une aussi longue absence (1960). L'artiste souffrait d'ostéoporose (os du squelette très fragiles), depuis plusieurs années. Elle a été victime d'un malaise et les secours ne sont pas parvenus à la réanimer. Elle est décédée à 93 ans et a été crématisée au Père Lachaise. |
![]() |
De renata le 07/03/2014 CORA VAUCAIRE.( geneviève colin). elle naît à marseille le 22 juillet 1918. passionnée de théâtre, elle débute à la libération chez agnès capri. déjà en 1941 à l'a.b..c elle avait remporté un concours d'amateurs en interprétant " la chanson tendre " de francis carco. durant la période existentialiste, elle sera la dame blanche de saint-germain. on la voit alors à l'échelle de jacob, chez gilles, et à l'écluse. puis, dans les années 50, au milord l'arsouille et au collège inn. son répertoire est composé de classiques : " frédé, la complainte de la butte, le temps des cerises, le roy renaud, les feuilles mortes ". elle obtiendra 3 fois le prix de l'académie charles cros. ses enregistrements ne connaissent malgré tout que des tirages limités. au cours des années 50, elle préside au destinées du cabaret la tomate. là débutent pierre louki et lucette raillat. elle a beaucoup chanté les poètes ( prévert notamment ). en 1971, avec " comme au théâtre ", la radio enfin se souvient d'elle. par la suite, c'est dans de petits théâtres et au cabaret qu'elle se produit le plus souvent. la télévision l'invite quelquefois, elle est à l'affiche du théâtre de paris en 1985 et les japonais l'attendent une fois par an pour l'acclamer. à l'école des diseuses, cora vaucaire rafle les prix d'excellence. le geste et la diction aristocratique, l'humour en plus, elle comble un public d'esthètes. un public qui lui sera fidèle pendant 40 ans, c'est qu'elle est rare comme le bon vin, savoureuse comme une fine champagne, et intelligente comme une chanson de prévert. elle nous quitte le 17 septembre 2.011. |