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De Fernand le 04/04/2017 "Il est cinq heures, Paris s'éveille". Le disque sort en avril 1968 et devient très vite le 1er hymne des étudiants en mai. La musique est de Dutronc et les paroles de Jacques Lanzmann qui s'inspire d'une chanson populaire conçue à la fin du 18ème siècle, par un certain Desaugiers "Paris à 5 h du matin" |
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De Fernand le 10/04/2015 Jacques DUTRONC "ET MOI, ET MOI, ET MOI" (1966) Dutronc déjeune un jour avec le journaliste et romancier Jacques Lanzmann, directeur du journal "Lui". Entre la poire et le fromage, ils parlent de la difficulté de faire une chanson. Lanzmann s'exclame "moi je prétends que c'est très facile". En quelques minutes, il écrit des couplets intitulés "Et moi et moi" et demande à Dutronc d'y ajouter une mélodie. Dutronc relève le défit et enregistre la chanson pour le plaisir, pour rire. Le succès est immédiat. Les enfants adorent et les adultes suivent le mouvement. Dutronc rit encore de cette aventure qu'il considère comme une bonne farce. |
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De Fernand le 12/03/2015 Jacques DUTRONC "LES PLAY-BOYS" (1967) A cette époque, Dutronc écume les studios d'enregistrement en tant que musicien. Le directeur artistique des disques Vogue le remarque et lui demande de préparer des maquettes de chansons pour les artistes, comme Françoise Hardy. A cette occasion, il découvre chez le jeune homme, un grain de voix et un phrasé intéressants. Pourquoi ne pas le faire passer des coulisses au devant de la scène ? Problème : Dutronc n'écrit pas ses textes. De fil en aiguille, il rencontrera Jacques Lanzmann. C'est un littéraire, auteur de romans et critique dramatique, assez éloigné du showbiz. En un tour de main, Lanzmann remanie un texte écrit dix ans plus tôt, dans un bar de Saint Germain. Enregistrée dans la foulée, la chanson connait un succès immédiat. Un 45 tours qui dénonce ironiquement les travers de la société de consommation. |
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De Fernand le 21/02/2015 Jacques DUTRONC "IL EST CINQ HEURES, PARIS S'EVEILLE" (1968) Après un diner, Dutronc et Lanzmann écrivent cette chanson au cours de la nuit qui a suivi. Elle s'inspire d'une chanson de 1802 "Tableau de Paris à 5 h de matin" La 1ère version de la chanson ne convient pas à Dutronc qui attendra que le flûtiste Roger Bourdin improvise un solo que l'on retrouve dans la version finale. Les paroles évoquent la vie matinale à Paris où il est fait mention de la place Dauphine (qui a mauvaise mine), de la gare Montparnasse, de la Tour Eiffel (qui a froid aux pieds), de l'arc de Triomphe que l'on ranime ... |
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De Fernand le 09/08/2014 Jacques DUTRONC - Paris 28.4.1943. C'est le fils cadet de Madeleine et Pierre Dutronc qui est ingénieur aux Charbonnages de France. Jacques passe son enfance à Paris (9ème), 67 rue de Provence et prend des cours de piano et de violon. Il apprendra la guitare en autodidacte, en mettant à profit une crise de rhumatismes articulaires qui le clouent à la maison pendant un an. Lycéen à Condorcet à Paris jusqu'à 16 ans, il a connu la chanteuse Françoise Hardy (17.1.1944) et a vécu avec lle à partir de 1967 ; il l'a épousée le 30.3.1981, en Corse, dans leur fief de Monticello. Leur fils Thomas (16.6.1973) participe à la conception des disques. Dutronc père a deux passions : les chats et les couteaux. Il est guitariste et amateur de jazz manouche. Après son service militaire en Allemagne, il sera le guitariste d'Eddy Mitchell (1942). Il débute à l'époque yéyé, sera directeur artistique chez Vogue et composera "va pas prendre un tambour" qui sera interprété par F. Hardy. Le parolier Lanzmann lui propose des textes. Dutronc les interprétera sur un 45 tours sur lequel figure "mini mini mini" Dutronc a fait du cinéma, à partir de 1973, avec le film Antoine et Sébastien. Puis suivront : l'important c'est d'aimer (au cours du tournage, Dutronc a entamé une liaison avec Romy Schneider 1938/1982), embrassez qui vous voudrez, Mado, sauve qui peut, Van Gogh (1991), les bons et les méchants (1977). Sur le plan musical, on se souvient de : et moi et moi (1966), les play-boys, les cactus, j'aime les filles, il est cinq heures Paris s'éveille, le générique du feuilleton TV Arsène Lupin, le petit jardin, l'hôtesse de l'air. Il reprendra deux titres de Gainsbourg : elle est si et l'âge d'or. En 1992, il fera son grand retour au Casino de Paris qui donnera lieu à une tournée ; il retrouvera la scène en 2010 avec un arrêt au Zénith. En effet, les années 70 avaient été moins fécondes ; le chanteur semblait s'essouffler après ses grandes réussites. En 2003, son dernier album, Madame l'existence est plus abouti que Brèves rencontres en 1995. Dans ses chansons, il a souvent campé un dandy indolent, sarcastique, en costume trois pièces, à contre-courant de la mode, ayant le culte chic et discret de la dérision. Il avait décroché un prix C. Cros. |
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De renata le 29/01/2014 jacques DUTRONC. il naît le 28 avril 1943 à paris. apôtre de la dérision,il forme avec son parolier, jacques lanzmann, un couple corrosif. ensemble, ils vont sortir toutes une série de chansons rigolardes et féroces que dutronc, l'air détaché et le sourire narquois, interprétera avec une désinvolture saisissante. une élégance de dandy, une distance affirmée à l'égard de ses couplets comme à l'égard de son public, dutronc utilise à fond l'ambiguité de son personnage, offrant aux auditeurs des textes peu sérieux mais souvent plus profonds qu'ils ne paraissent, et provocateurs. ses coups d'essai sont déjà des coups de maître. " sept cent millions de chinois, et moi et moi et moi, avec ma vie mon petit chez moi, j'y pense et puis j'oublie, c'est la vie, c'est la vie". cette chanson qui raille les habitudes et les idées du petit bourgeois français moyen connaît un énorme succès. " j'aime les filles " réduit à néant l'image du don juan séducteur, image déjà malmenée par l'histoire du truc qui fait " crac boum hue ", le cactus des " cactus " entre dans le langage populaire et sera d'ailleurs repris par le président pompidou. il arrive cependant au couple lanzmann/ dutronc de jouer d'une certaine gravité. avec anne segalen, ils écrivent " il est cinq heures, paris s'éveille " , une des descriptions les plus justes et les plus poétiques jamais faites de la capitale au petit jour. la chanson ( qui sera classée première par les quarante critiques participant au nouvel observateur spécial " 40 ans de 45 tours") représente pour la fin du xxeme siècle ce que fut le début du xixeme siècle la chanson de desaugiers, " paris à cinq heures du matin ". cet aspect du duo lanzmann/ dutronc transparaît également dans d'autres oeuvres comme " le petit jardin", charge violente contre les promoteurs immobiliers et le bétonnage intempestif. des années de travail en commun et le couple se sépare. lanzmann retourne à la littérature, dutronc se cherche d'autres paroliers. sans rien perdre de sa virulence, il chante en " yaourt", langage sans signification à consonance anglo-saxonne, et donne à sa composition un titre provocateur " merde in france ". avec la complicité de l'autre provocateur du moment, serge gainsbourg, il concocte tout un lot de petits chefs-d'oeuvre agressifs et dérisoires " l'étylique ", description amère de leur funeste passion commune pour l'alcool, et surtout " l'hymne à l'amour...moi l'noeud", longue litanie d'injures, pour la plupart à caractère raciste. bref, dutronc ne s'assagit guère! mais il se fait plus rare, car le cinéma s'intéresse à son personnage détaché, indifférent et sarcastique. il donne ainsi à " pierrot mon ami ", héros romanesque de raymond queneau, son allure narquoise, son regard lointain et son jeu qui le situe en même temps dans l'histoire et hors de l'histoire. très vite on lui confie d'autres rôles et il devient un des acteurs les plus marquants de sa génération: l'inoubliable van gogh et l'inquiétant parrain de " toutes peines confondues ". |
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De Sentinelle le 27/01/2014 Jacques Dutronc né le 28 avril 1943 à Paris est un chanteur, compositeur et comédien français. Il a fait ses études à l'école communale de la rue Blanche et au Lycée Condorcet à Paris. Il a épousé le 30 mars 1981 la chanteuse Françoise Hardy avec laquelle il vivait depuis 1967. Leur fils Thomas participe désormais à la conception des disques. Il est passionné par la collection de couteaux, dont il possède plus de 500 pièces rares. Il vit en Corse sur les hauteurs de Monticello entouré de ses 30 chats. Jacques Dutronc participa au début de l'époque yéyé à un groupe qui n'eut pas de lendemain, « El Toro et les Cyclones ». Cela lui donne cependant l'occasion de rencontrer de réelles ou futures vedettes à l'occasion des prestations de son groupe. Il devient ensuite directeur artistique chez l'éditeur phonographique Vogue, ce qui signifie qu'il doit veiller lui-même au parcours de quelques artistes et s'occuper de la promotion de leurs disques. Il composera même une chanson interprétée par Françoise Hardy pendant ses années Vogue : Va pas prendre un tambour. Un jour, le parolier Jacques Lanzmann lui propose des textes et lui demandant s'il connaît quelqu'un pouvant les chanter. Dutronc ne voit personne qu'il connaisse susceptible de le faire, mais qu'il se voit assez bien les chanter lui-même. Un 45 tours est pressé avec la complicité de Vogue, et l'immense succès de Mini, mini, mini lance dès lors sa carrière. Au mensuel Salut les copains, il confiera : « Ce qui a accéléré les choses pour le disque, c'est qu'étant dans la maison, je savais exactement à qui adresser mes demandes, et à qui botter le cul pour que ça s'exécute ». C'est Jean-Marie Perier, fils adoptif de François Perier, ex photographe de « Salut les copains », qui lui propose son premier rôle au cinéma. Nous sommes en 1973 . Dutronc se glissera facilement dans un rôle fait pour lui et Antoine et Sébastien, tourné dans le Bordelais — ce qui ne pouvait lui déplaire — marque ainsi les débuts prometteurs de Dutronc acteur. La carrière cinématographique de Dutronc ne fait que commencer, elle sera longue et le retiendra finalement davantage que la chanson et sera marquée de quelques perles. La première est indéniablement L'important c'est d'aimer de Zulawski, réalisé en 1975. Jacques Dutronc y joue aux côtés de Romy Schneider . En 1991 il excelle dans Van Gogh de Maurice Pialat qui lui vaudra un César. Dutronc est sans doute plus acteur que comédien , tant sa personnalité demeure présente et marquante dans tous les rôles qu'il va interpréter. A propos de son interprétation de Van Gogh on a dit ainsi qu'il « vampirisait le personnage ». Un signe de personnalité forte sans doute? Les films récents où Dutronc apparaît, comme Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc le montrent toujours décalé et distant. Parmi la longue filmographie de Dutronc, on pourra retenir également Mado de Claude Sautet en 1976, Tricheurs de Barbet Schroeder, aux côtés de Bulle Ogier en 1983, Sauve qui peut la vie de JL Godard en 1980, aux côtés de Nathalie Bayle. A le fin des années 1980 Dutronc tenta de réaliser lui-même un long métrage dont l'action devait se dérouler en Corse, Pinzutiui ne vit toutefois pas le jour, à la grande déception de Jacques... Sur le plan musical ,ce sont certainement les années 1960 qui resteront comme la plus intéressante période du travail de Dutronc. En 1966 son premier album, sorti chez Vogue, est un coup de maître! Dutronc qui prétend être devenu chanteur « par hasard », s'avère un interprète mais aussi un compositeur de talent .Il saisit l'air du temps et ses compositions égalent ce qui à l'époque se fait de mieux en matière de rock. Comment ne pas songer aux Kinks ou aux Stones à l'écoute de La fille du Père Noel et son riff de basse (tenu par Hadi Khalafate, ami d'enfance de Jacques, déjà membre d'El Toro..) ou encore en écoutant Et Moi, et Moi , et Moi qui accrocha instantanément les auditeurs... Guitariste et amateur de jazz manouche, Dutronc s'oriente également dans d'autres compositions, vers un répertoire qui en est teinté. Le A toute berzingue qui viendra en 1969 en est un exemple. Les années 1970 sont , par contre, moins intéressantes et Dutronc semble s'essoufler après les grandes réussites des sixties. Il fréquente Serge Gainsbourg qui dit de lui « c'est en France ce qu'il y a de plus intéressant, après moi... » .Cette décennie voit d'ailleurs essentiellement la publication de rééditions . Il faut attendre le single Merde in France, en 1984 pour retrouver Dutronc en verve. Les albums Guerre et pets, C'est pas du bronze ou CQFD demeurent frustrants. Dutronc y frôle parfois l'auto-parodie et manque peut-être d'inspiration... Il fera un grand retour live en 1992, au Casino de Paris, qui donnera lieu à un film, un album de grande qualité et une tournée. Dutronc a alors 50 ans et la « Dutronmania » semble reprendre - comme l'écrivit alors Globe. Son dernier album en date Madame l'existence publié en 2003 est plus abouti que son prédécésseur de 1995 Brèves rencontres pour lequel il collabora avec son fils Thomas, alors auteur/compositeur débutant. Source : a.org/wiki/Jacques_Dutronc |