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De Fernand le 27/03/2015

Gilbert BECAUD "L'IMPORTANT C'EST LA ROSE" (1967) C'est un préfet, Louis Amade, qui est l'auteur de cette chanson. En se rendant à une cérémonie en voiture, son chauffeur roule maladroitement sur un parterre de fleurs et le préfet de s'exclamer : "mais voyons Gaston, l'important c'est les roses". Bécaud est le compositeur et l'interprète de cette chanson. (parodiée par Le Luron)

De Fernand le 26/03/2015

Gilbert BECAUD "ET MAINTENANT" (1962) Cette chanson serait née d'une inspiration subite de Bécaud à la sortie de l'aéroport d'Orly. Une jeune fille en plein désarroi lui demande de la ramener à Paris, porte d'Orléans où ils se séparent. Bécaud reprenant la route repense à la tristesse de cette fille. Une phrase, paroles et musique, lui vient à l'esprit : "et maintenant ... que vais je faire ?"

De Fernand le 10/03/2015

Gilbert BECAUD "JE T'APPARTIENS" (1955). Le 17.2.1955, Bécaud passe à l'Olympia et pour célébrer l'événement ses fans cassent quelques centaines de fauteuils. La même année, dans un registre beaucoup plus calme, Bécaud se signale avec "je t'appartiens" qui est saluée par la critique, sans plus. En 1957, "je t'appartiens" est adaptée en anglais sous le titre "let it be me" par Jill Corey et deviendra un succès international, surtout après son enregistrement le 28.12.1959 par un groupe américain. Malgré son titre "je t'appartiens" n'est pas une chanson d'amour (tu es le seul maître, je dois me soumettre ....)

De Fernand le 04/03/2015

Gilbert BECAUD "ALORS RACONTE" (1956). Ils sont assis occupés depuis trois heures à fumer ou à boire des canettes de coca ou de bière. Le scénario est le suivant : celui qui réussit à obtenir un rendez-vous avec une grande blonde raconte tout aux autres, promis juré ! Ce sont des adolescents avides d'apprendre de la bouche de l'heureux veinard comment ça s'est passé avec la fille. Les paroles sont de Jean Broussole et la musique de Gilbert Bécaud. Le héros de l'histoire confond le jour et la nuit : "on s'est caché sous un coin de ciel bleu et là j'ai vu mon nom près de son nom qui brillait dans la nuit"

De Fernand le 20/02/2015

GILBERT BECAUD "ET MAINTENANT" (1961). Musique de Bécaud sur des paroles de Pierre Delanoë. La chanson raconte une rupture et le vide que celle-ci engendre, un vide abyssal. Ce fut l'un des plus gros succès du chanteur et dès la 1ère semaine de sa sortie en France,il se classe au N° 1 du hit parade. La mélodie se fonde sur une rythmique identique du début à la fin.

De renata le 18/05/2014

c'était mon copain. louis amade écrivit le poème un soir de novembre 1952, en souvenir de la guerre d'espagne, des amis blessés, mutilés ou tués en 1939/1940 et de la résistance. en pensant à eux, il crée " le compagnon type ", celui avec qui on partage la souffrance et l'espoir d'un monde meilleur.

De renata le 15/05/2014

LA BALLADE DES BALADINS. chanson écrite par louis amade en 1953, crée par gilbert bécaud, elle a également été enregistrée par les trois ménestrels. les baladins ? des personnages légendaires et irréels dans un décor qui ne l'est pas moins, passent en dansant sans vouloir s'arrêter nulle part. ils ne possèdent que des chansons et celui qui les a vu passer, rêve de les suivre, mais les baladins ne font pas attention à lui. surement une des meilleures chansons du répertoire de gilbert bécaud.

De renata le 28/01/2014

GILBERT BECAUD.( françois silly).24 octobre 1927. toulon. 18.12.2.001. paris. après des études au conservatoire de nice, il commence à composer en 1948. ses premières chansons sont crées par marie bizet. pianiste de jacques pills de 1950 à 1952, il fait son profit des rythmes et techniques scéniques découverts au cours de ses voyages en amérique. c'est à cette occasion qu'il change de nom, silly voulant dire idiot en amérique. pianiste, compositeur,bécaud insuffle à la chanson un son neuf.il est si nerveux et spontané qu'on le surnomme " monsieur 100.000 volts ", mais ni ses rythmes, ni ses cris, ni sa violence verbale ou physique- il se forge la réputation de faire rendre l'âme chaque soir à un piano, ne suffisent pas à expliquer le déchaînement hystérique qu'il provoque. il y a en lui autre chose. l'un des premiers,il sait parler à ses jeunes fans le langage de l'adolescence. tous les thèmes autour desquels ses chansons gravitent rencontrent un écho chez les jeunes : la sensualité d'abord, chaude et frénétique avec " mes mains " ou " quand tu danses ". le mysticisme ensuite, plus agressif qu'intérieur, avec " les croix" ou " je crois en toi ". les rêveries incertaines,dans l'esprit du grand meaulnes " marianne de ma jeunesse, le pays d'ou je viens,la ballade des baladins". l'amitié virile " c'était mon copain, l'absence "...et surtout, ce curieux mélange de timidité et de grivoiserie qui caractérise le garçon qui devient homme " alors raconte"," c'était moi". bécaud saisit sa chance au bon moment. bruno coquatrix vient de racheter l'olympia et le rend à sa vocation première, le music-hall. il est du premier spectacle, le 6 février 1954, en vedette américaine. dès le premier soir, la salle est remplie d'adolescents peu captivés par lucienne delyle, mais déchaînés lors du passage de bécaud. ils répondent à ses cris, ses gestes et ses accès de violence. à tel point qu'il faut, chaque jour, remplacer les sièges cassés. la presse et la radio s'emparent du phénomène,l'amplifient. en moins d'une semaine, l'olympia est lancé, gilbert bécaud aussi. dès lors, c'est à une allure folle que se propage sa popularité. en quelques semaines, on sait tout de lui. les costumes droits bleu marine et les cravates à pois qu'il a coutume de porter sur scène font florès. on commente sa manie de porter sa main en conque près de l'oreille, comme s'il voulait retenir en lui les sons. la vigueur avec laquelle il martèle les touches de son piano. on se passionne évidemment bien plus pour ses chansons, qu'apprennent par coeur les adolescents nés à la veille de la guerre. pour résumer son répertoire, boris vian avait inventé une astucieuse formule " il fait des bonds ( le pierrot qui danse, quand tu danses ) et des mauvais ( la corrida, le pianiste de varsovie )." formule passablement injuste. en fait, vian préfère le bécaud frénétique, presque toujours excellent, au bécaud sentimental ou descriptif, mois à l'abri de quelques facilités. en fait, dès le départ, le répertoire de bécaud est remarquablement homogène. musicien, compositeur de talent, il s'adresse à des auteurs dont il se sent proche et qui vont, à travers leurs couplets, dessiner sa silhouette. pierre delanoé, louis amade le "préfet poète ", albert vidalie, maurice vidalin. de là, quelques échecs vite oubliés, et une série de succès : " le rideau rouge, la grosse noce, marie-marie, si j'avais des sous", sans compter cette oeuvrette dans laquelle louis amade invente un langage" croquemitoufle ", des chansons aussi marquées par la foi" galilée, qu'est-ce que t'as aux mains ?" ou la politique " tu le regretteras " que bécaud et delanoé dédient au général de gaulle. le temps passe, bécaud demeure. malgré le goût qu'il manifeste pour ses chansons anciennes, il lui faut évoluer. difficile de continuer à jouer les pré adolescents lorsque l'on frôle la quarantaine ou que l'on dépasse la cinquantaine. il enrichit son répertoire, jouant sur tout son registre, passant du constat poignant "la solitude ça n'existe pas" à la gigue québécoise délirante " la vente aux enchères ". avec, par ci par-là, une onde de volupté " le bain de minuit " et quelques regrets. audacieux, il est l'un des premiers à chanter gilles vigneault "natashquan ", et tente même, chose rare dans l'hexagone, d'associer musique classique et variétés en une grande composition " l'opéra d'aran ", une aventure sans lendemain. chaque soir,éternel adolescent, il crée ce " monde meilleur " qu'il appelle de ses voeux. neveu spirituel de charles trenet, bécaud participe de la tradition française du music-hall, qu'il a contribué à rénover et à maintenir.