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De Fernand le 04/04/2017 "Petit papa Noël" - En 1946, Tino Rossi tourne "Destins". Il devait tourner une scène avec des petits enfants noirs et Tino avait eu l'idée de chanter un "negro spiritual". Au dernier moment, le groupe de chanteurs noirs a fait défaut et Tino resta en panne. Il fit le tour des compositeurs qu'il connaissait et se rendit chez Henri Martinet qui se mit au piano et joua la chanson. |
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De Fernand le 25/08/2015 Additif : Laurent, le fils de Tino Rossi est décédé le jeudi 20 août à Paris, d'une crise cardiaque. Il sera inhumé avec ses parents, le 27.8.2015. |
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De Fernand le 23/03/2015 Tino ROSSI "PETIT PAPA NOEL" (1946) Tino Rossi avait dit : "le destin est curieux. Toute ma vie j'ai chanté l'amour et mon plus gros succès, je le dois à une chanson d'enfant". Une chanson que l'on entend dans le film "Destins" ; elle est de Raymond Vincy pour les paroles, d'Henri Martinet pour la musique. |
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De Fernand le 21/03/2015 Tino ROSSI "TCHI-TCHI" (1936) Le triomphe de l'onomatopée pour un chanteur de charme tel que Tino Rossi. La musique est de V. Scotto. La chanson a été éditée par Francis Salabert qui a été l'un des tout premiers à utiliser le disque pour promouvoir les titres qu'il édite. Il fondera une société phonographique, innovation exceptionnelle pour l'époque. Le catalogue de cette maison d'édition est l'un des plus prestigieux de la production française du 20 e siècle. |
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De Fernand le 20/03/2015 Tino ROSSI "MARINELLA" (1935) La chanson porte le nom du film qui ouvre la carrière au cinéma de Tino Rossi. Les paroles font merveilleusement corps avec une musique de rumba qui donne envie de danser. Vincent Scotto avait l'art d'écrire en complète harmonie avec la voix et la personnalité de l'interprète qu'il servait. |
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De Fernand le 17/08/2014 Tino ROSSI (Constantin) - Ajaccio (Corse du Sud) 29.4.1907 - Neuilly sur Seine (Hauts de Seine) 26.9.1983. Né d'un père tailleur au 43 rue Fesch à Ajaccio. Il fait partie d'une famille de huit enfants que sa mère Eugénie élève de son mieux. Sa soeur, Nina avait gravé deux 78 tours, dans les années 40, mais l'expérience est restée sans lendemain. Il a été popularisé par la chanson, l'opérette et le cinéma chanté. Enfant, il faisait partie de la chorale de sa paroisse, avant de quitter en 1925 son île natale pour le continent où il entend vivre de sa voix. Il débute dans un café-concert à Aix en Provence, se produit à l'Alcazar de Marseille, puis est engagé en 1931 comme boy au Casino de Paris. Son tour de chant à l'ABC en 1933 ne lui apporte pas le succès escompté. En 1934, il chante dans la revue "Parade de France" Ô Corse île d'amour et vieni vieni, deux morceaux de Vincent Scotto. Le disque qu'il enregistre bat des records de vente. Tino a collaboré avec Vincent Scotto entre 1932 et 1952, année du décès du compositeur. Son ascension se poursuit avec des films : Marinella (1936), avec Yvette Lebon (1910/2014) qui tient le 1er rôle féminin. Elle a été la maîtresse de Guitry en 1943, celle de Jean Luchaire, collaborateur du régime de Vichy ; elle épousera l'américain Nathan Wachsberger (1916/1992) dont elle a eu un fils Patrick. Autre film de Tino Rossi : Naples au baiser de feu (1937). Ces deux films font le succès des deux chansons qui en sont extraites (Marinella et Tchi tchi, de Scotto). Le public est charmé par sa voix de ténor léger et son physique. Indétrônable malgré Mariano et Guétary, Tino enregistre en 1946 l'Ave Maria de Gounod et le petit papa Noël (disque d'or en 1949) (chanté dans le film Destins où il joue un double rôle) On peut compléter par quelques titres de chansons : Manon, le paradis du rêve, petite étoile de Noël, Noël en Provence, le joyeux bandit (1944), la romance de maître Pathelin (1936), trois anges venus ce soir, les cloches de Lisbonne, guitare d'amour, ah le petit vin blanc, Ajaccio, bel ami, bohémienne, catari, Colomba, chansons pour Nina. En duo avec Irène de Trébert en 1946 : la belle ouvrez moi donc. Tango de Marilou (1933), d'un bateau (1936), j'aime les femmes. Ce dernier titre permet une transition avec sa vie sentimentale. Il y eut Annie Marlan (1907/981), jeune violoniste qu'il épouse à Toulon et sera la mère de Pierrette (1927). Annie demandera le divorce et Tino rejoindra la Corse. Il repart à Marseille avec sa 2ème épouse, Faustine Fratani (1912/1985), secrétaire. Nouveau divorce et histoire d'amour passionnée avec Mireille Balin (1909/1968), actrice. Ils se quitteront en 1940. Sa 3ème épouse est Lilia Vetti (1923/2003) qui deviendra la femme de sa vie et qu'il épousera le 14.7.1948 à Cassis (Bouches du Rhône). Ils auront un fils, Laurent (mai 1948). Tino enregistrait sur disques Coliumbia. Sa carrière sur la scène et à la radio est maintenant bien affirmée. Il est devenu une idole surtout auprès ,des femmes qui lui écrivent des lettres enflammées. On dit que pendant les tournées, Lilia Vetti accompagnait toujours son mari, pour veiller au grain. Avant guerre, il a fait des tournées aux Etats-Unis et au Canada. pendant la guerre, il tourne des films en zone libre (le soleil a toujours raison avec la chanson "le chant du gardian", sorti en 1943). En 1941, Tino tournera "fièvres". En 1944, l'île d'amour. Durant l'occupation, il chantait "quand tu reverras ton village" et il avait refusé d'enregistrer "Maréchal nous voilà". Toutes ces réussites attisaient bien des jalousies qui l'ont conduites en octobre 1944 à la prison de Fresnes pendant trois mois, puis il sera relâché. Après la guerre, Tino reprend ses tournées en Amérique du Sud ; il enregistrera en espagnol. Après la libération, il passe à l'ABC, puis s'éloigne peu à peu du cinéma, pour débuter dans l'opérette en 1955, au Châtelet (Méditerranée) En 1963, le succès revient encore à l'ABC avec le temps des guitares. En 1969, le marchand de soleil est joué à Mogador. La télévision fait souvent appel à lui : J.C. Averty, N° 1 des Carpentier, le palmarès des chansons de Guy Lux, etc .. L'artiste fête ses 50 ans de chansons en novembre 1982, au Casino de Paris. En un demi-siècle de carrière, il a enregistré des centaines et des centaines de chansons. Un an avant sa mort et trois mois durant, il avait fait ses adieux à la scène. Il avait encore un public qui lui prouvait son attachement indéfectible. Sa dernière chanson enregistrée en 1981, fut : "j'ai toujours chanté des chansons d'amour" Tino Rossi est mort chez lui à 76 ans, d'un cancer du pancréas. Il est inhumé à Ajaccio. |
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De renata le 26/10/2013 TINO ROSSI. le 26 septembre 1983, disparaissait une institution nationale du microsillon : constantino rossi. inégalé, un demi siècle de carrière, le temps de vivre 2 guerres et de voir passer 10 présidents de la république, en restant spectateur de ce remue ménage historico-politique, le temps de survivre au rock, au yé-yé, au disco, de devenir un monument au même titre que la tour effel, de traverser un boulevard à son nom à ajaccio, sa ville natale. de vendre aussi tant de disques que, empilés, ils représenteraient 27 fois l'altitude de l'éverest. constantino voit donc le jour le 29 avril 1907 à ajaccio au numéro 43 de la rue fesch. c'est la rue rue la plus populaire, la plus vivante. des petits bistrots enfumés, s'échappent des airs de guitare et des marmailles de gosses surgissent des couloirs pareilles à des volée de merle. sur le pas des portes, des vieilles corses, vêtues de noir, égrennent leur chapelet et leurs souvenirs. constantino va donc passer son enfance auprès de laurent et eugénie rossi ses parents. 4 garçons et 4 filles vont meubler le petit appartement du quatrième étage. pour nourrir une telle tribu, le père qui est tailleur devra tirer l'aiguille du matin au soir. tintin, c'est ainsi qu'on le surnomme, on ne l'appellera tino que bien plus tard, passe donc une enfance assez heureuse, même si ce n'est pas la richesse chez les rossi. après le collège, premier emploi, premier salaire, employé aux écritures. il n'y reste pas longtemps, il émigre dans une étude d'avoué devant un horizon de dossiers poussiéreux. il s'en évade en chantant, car tintin chante et même bien depuis son plus jeune âge. chaque saison d'été, les deux plus grands cafés d'ajaccio offraient en attraction un orchestre qui jouait les airs à la mode, l'un de ceux ci était uniquement féminin et constantino n'a d'yeux que pour une jeune fille qui joue merveilleusement du violon, elle se prénomme annie. puis cette dernière va trouver un engagement pour menton, notre constantino va donc quitter son île d'amour pour la suivre. il va faire des petits boulots, puis à menton même la république française va lui offrir le vivre et le couvert gratuitement pendant 18 mois. libéré, au printemps 1927, il retrouve annie à toulon, ou ils vont se marier. de cette union naîtra une fille pierette. sans travail, tino est humilié, il va quitter annie et revenir à ajaccio sans espoir. la rue fesch voit donc revenir, les épaules un peu tassées et les illusions perdues, notre tino. il trouve un emploi au casino d'ajaccio, mais celui ci va brûler, il est de nouveau chômeur. entre temps sa femme a demandé le divorce. un nouveau bateau l'emporte, vers marseille cette fois. à son bord, une brune fraîche comme une source du maquis. elle se prénomme faustine, ils font la traversée ensemble, une traversée qui va durer longtemps puisqu'elle va devenir sa seconde femme. à marseille, il renoue avec la vache enragée, il a comme on dit, fait 36 métiers et connu 36 misères. il fera même le plongeur dans un restaurant. puis un jour, en se promenant rue saint ferréol à marseille, il est attiré par une pancarte : " pour cent sous, faîtes enregistrer votre voix ". il va donc enregistrer sur une face: ajacciu bellu et sur l'autre : souviens toi.un représentant de la maison parlophone présent dans le magasin va lui proposer d'enregistrer pour sa firme. tino répond oui mais sans trop y croire, les promesses s'oublient vite. puis, finalement, il monte à paris et enregistre 2 berceuses corses : ciucciarela et nini nanna, un archaique 78 tours acheté aujourd'hui à prix d'or par les collectionneurs. tino va signer son premier contrat le 3 mars 1933. puis il va chanter aux côtés des géants de l'époque, fernandel, maurice chevalier, georgel. une tournée va l'emmener à travers le midi de la france avec berthe sylva et son dernier compagnon, fred gouin. une firme jeune et en plein essor, columbia va lui faire des offres . pendant plus de 40 ans, il enregistrera donc pour columbia sans lui avoir été une seule fois infidèle. nous sommes maintenant le 14 octobre 1934, la vie de tino va se jouer en 30 minutes. il est 22 heures 30, nous sommes au 16 de la rue de clichy, au casino de paris. vert de peur, tel un somnambule, tino traverse les coulisses pour se retrouver devant les lumières aveuglantes des projecteurs. la guitare à la main, il s'avance. 3 belles filles costumées en corse portant une cruche sur la tête, descendent vers lui parmi les rochers rouges en carton pâte. elles composent le coeur qui l'accompagne. il commence sa première chanson : " vieni, vieni, puis à la fin, il y a un long silence. tino pense : " c'est un bide ". puis soudain, un grondement d'applaudissement déferle vers lui. les premiers symptomes de la tinorossite vont déferler sur la france. folie furieuse et culte paien pour l'unique idole française grossis par un nouveau monstre, la tsf, aidés par l'industrie nouvelle du microsillon et du phono encore à pavillon. à partir de 1934, c'est la gloire pour tino. gloire, richesse, bonheur, il avouera devoir tout cela aux femmes. il leur devra aussi quelques tribulations. comme cette admiratrice un soir à l' abc qui parvint à se faufiler jusqu'à sa loge et qui devant tino entrouvrit son manteau de fourrure pour se montrer complètement nue. chaque soir, à la sortie des music-halls, tino était littéralement agressée par ses admiratrices. pressé, étouffé, déchiré, embrassé par ces meutes de louves. certaines allant même se jeter devant les roues de sa voiture pour l'empêcher de partir. à lyon, en pleine nuit, croyant avoir à faire à un cambrioleur, il se retrouve nez ç nez avec une jeune et jolie visiteuse. elle avouera naivement : " je voulais vous regarder dormir ". si tino a tourné 28 films, sa carrière au cinéma démarra timidement. si les femmes ne juraient que par lui, les hommes ulcérés par cette fascination qu'il exerçait sur leurs compagnes, commencèrent par se moquer de sa voix sirupeuse et de son filet de voix, on alla jusqu'à propager qu'il était un séducteur impuissant. il tourne son premier film " marinella " en 1936, et l'éternelle querelle reprend : pour les uns, marinella est une oeuvre fade et niaise, pour les autres, c'est au contraire une comédie musicale fleurie, charmante, souriante qui apporte une part de rêverie. marinella est un conte de fée et les femmes des années 30 aiment à croire aux fables qui prolongent leur enfance. cette même année 1936, il va vivre une grande passion amoureuse avec une femme célèbre, mireille balin. tino est de plus en plus populaire. il reçoit un courrier énorme . tous les matins il recevra une lettre d'une inconnue qui signe " ton épouse qui t'adore " et qui décrit avec détails à l'appui, les folles nuits d'amour qu'ils passent ensemble. une femme fera mieux, puisque dans un palace de nice, elle entre en furie dans sa chambre en criant: " ou tu m'aimes, ou tu meurs ", comme elle brandit un révolver, tino qui tient à la vie et qui a remarqué qu'elle est charmante va capituler. en 1942, pendant le tournage du chant de l'exilé, il rencontre sa future femme, lilia vetti. le 14 juillet 1947, à la mairie de cassis, tino prend pour femme lilia vetti. comment expliquer le succès de tino, sa voix bien sur, le regard de ses 20 ans, c'est tout. comme rudolph valentino, ce séducteur n'a rien d'un don juan : type du méditerranéen à cheveux plats, gominés, aux expressions figées. tino n'a pas eu de concurrent dans la chanson. ses successeurs, luis mariano, geoges guetary, enrico macias, julio iglésias, ne l'ont pas remplacé. |