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De Fernand le 28/03/2015

Philippe CLAY "MES UNIVERSITES" (1971) Philippe Clay, après ses premiers grands succès, a longtemps cherché son second souffle. Il manque le coche avec la vague yéyé et il lui faut attendre les événements de mai 68 pour renouer avec le succès. "Mes universités" est une bonne chanson, un peu démagogique mais bien réalisée. Le chanteur réussit son second examen de passage. Ses universités, ce sont le pavé du Paris de la guerre, le système D pour trouver de quoi manger et se réchauffer. C'était ses 20 ans pas toujours marrants, les casqués (les Allemands) qui défilaient sur les Champs Elysées à une époque où ce n'étaient pas les Beatles qui parlaient sur radio Londres. "On ne comprend plus maintenant ce qui ne tourne plus rond dans les universités".

De Fernand le 25/03/2015

Philippe CLAY "LE DANSEUR DE CHARLESTON" (1955) Cette chanson donne à Philippe Clay l'occasion de faire un numéro exceptionnel. Cet interprète grand par la taille et le talent, ne s'arrêtera pas en si bon chemin (voir les titres ci-contre) C'est l'histoire d'un gentleman un peu noir qui offrait champagne et caviar à une poule dans un bar. Elle avait un grain de beauté sur la pommette et il lui raconte que pendant des nuits entières, il a dansé "Totoche" et lui, le charleston en ..1925

De Fernand le 05/08/2014

Philippe CLAY (Mathevet) - Paris (14 ème) 7.3.1927 - Issy les Moulineaux (Hauts de Seine) 13.12.2007. C'était un grand dégingandé de près de deux mètres, au visage anguleux, à l'allure filiforme, la mine patibulaire. En 1943, il s'engage dans le maquis et à la libération, il entre au conservatoire d'art dramatique, où il acquiert l'art du mime. En 1949, il remporte un concours amateur. Il ira en Afrique interpréter des chansons d'Aznavour. Au début des années 50, Clay passe aux Trois Budets, fréquente les caves de Saint Germain des Prés, où il rencontre Prévert, Boris Vian et Gainsbourg. En 1957, Clay passe à l'Olympia ; il y chantera à quatre reprises jusqu'en 1962 et fait des tournées à l'étranger. Clay se fera ravir la vedette par un certain Jacques Brel qui assurait sa 1ère partie à l'Olympia. Parmi son répertoire : les voyous (1957), le danseur de charleston, la vie de patachon, et bailler et dormir, la goualante du pauvre Jean, le noyé assassiné, le petit Léon, l'inconnue de la Seine, monsieur Jonas, si j'avais un piano, la java de la Varenne, la gambille (1957),on n'est pas là pour se faire engueuler, Joseph, cigarettes et whisky et p'tites pépées, il y avait une ville ... Clay connaîtra un passage à; vide pendant la vague yé-yé des années 60. En 1971, il renoue avec le succès avec des titres comme : mes universités et la quarantaine. On lui doit la "complainte des apaches" générique des brigades du tigre, feuilleton de télévision Au cinéma, il a joué dans "french cancan" (Valentin le Désossé) ; ND de Paris (Chopin le chef de la cour des miracles), Nathalie, Mrs les ronds de cuir, le gentleman de Cocody ; en tout une quarantaine de films entre 1951 et 2002. Pour la télévision, il a tourné de très nombreux téléfilms, pratiquement jusqu'à sa mort (Dombais et fils et la commune qui sont tous deux de 2007). Philippe Clay avait une voix puissante ; il laissera le souvenir d'un artiste talentueux apparaissant souvent en col roulé et en pantalons noirs. Il a demeuré au château de Villiers, dans l'Essonne et a été l'époux de Maria Riquelme (16.2.1930), une actrice de cinéma d'origine espagnole dont il a eu trois enfants. Il est mort d'une crise cardiaque à 80 ans et a été crématisé au Père Lachaise à Paris.