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De Fernand le 21/07/2014

Lucky BLONDO (Gérard Blondiot) - Paris 23.7.1944. Chanteur français des années 60, à la voix de velours, avec des succès comme : sur ton visage une larme, des roses rouges pour un ange blond, un monde avec toi, coeur du silence, tout le monde un jour, la rue des souvenirs, l'autre nuit, mon coeur est un violon, jolie petite Sheila, j'ai un secret à te dire. C'est à Crozon (Finistère), d'où sa mère était originaire qu'il a passé une partie de sa jeunesse. Il fréquentera l'école primaire de Morgat (Finistère) et a connu sa femme à la Potinière. Plus tard, à Paris, tout en occupant divers petits emplois, il chante dans les cabarets de Saint Germain des Prés. Il fait la connaissance des "Chaussettes noires" et des "Pirates". En 1961, à 17 ans, il enregistre son premier 45 tours : Betty et Jenny, je bois je dors et j'oublie, baby reste avec moi, c'est merveilleux. Un super 45 T qui ne remporte pas le succès. Une adaptation de "Sheila" de Tommy Roe (1942), chanteur de rock américain (jolie petite Sheila en français), le fera grimper au hit parade en 1962 (disque d'or). Chanson reprise par Annie Chancel (1946), dite Sheila qui prendra ce pseudonyme pour la scène. En 1964, il adopte le style crooner, avec la chanson de l'Italien Bobby Solo (1945) (sur ton visage une larme). La mode yé-yé s'estope ; le chanteur se lancera en 1970 dans la publicité (pour Castorama "chez Casto, y'a tout ce qu'il faut"), avant de faire un bref retour en 1977 avec un album des rocks d'Elvis Presley. En 2006, il a fait un spectacle musical "rétro"

De renata le 12/10/2013

LUCKY BLONDO.( gérard blondiot) 23.7.1944. bambin, il rêve de rentrer dans la garde républicaine ou chez les sapeurs- pompiers, adolescent de devenir coureur cycliste, pilote de fusée ou reporter pour voyager le plus possible. après avoir passé son brevet, il fait toutes sortes de métiers : garçon de café, employé de bureau, etc. au grand désespoir de ses parents , il traîne le soir dans les boîtes de saint-germain-des-près. c'est une rencontre avec les chaussettes noires et les pirates qui l'incite à enregistrer, lui aussi, du rock. ayant entendu les premiers enregistrements de johnny qu'il ne trouve pas super, il pense pouvoir faire mieux. début 62, un premier 45 tours, avec " betty et jenny " est sur le marché et, en avril, il passe à l'abc en première partie des champions. un second 45 tours et un 33 tours sont mis en boîte pour l'été. pour lucky, dont le prénom veut dire en anglais, chanceux, ce deuxième disque petit format lui porte chance. à l'époque de presley, paul anka, bill haley, brenda lee et les platters, ils sont tous fous de ça. il y a une période folle. en france, danyel gérard et richard anthony démarraient, mais il fallu attendre l'arrivée de johnny pour que cela explose vraiment. à l'époque, avec ses copains, ils avaient pris pour pseudonyme baby gérard et les schmolldus. ce n'était pas sérieux, et ils jouaient complètement faux. de répétitions en répétitions, ils finissent par faire une maquette à peu près présentable. lucky se présente dans une maison de disques ou il est engagé. son premier disque ne marche pas, et le second : " multiplication " est un succès. " multiplication ", c'est du madison-twist période boby darin, revu et corrigé par lucky blondo, dont le père, travaillant chez fontana, l'avait présenté à un directeur artistique de cette maison de disques. lucky aime le rock, mais à partir de " j'ai un secret à te dire " ( été 1963), et surtout avec l'adaptation de " j'ai un secret à te dire " ( été 63 ), et surtout avec l'adaptation de " sur ton visage une larme "( 64 ), un succès de bobby solo, il devient un super crooner. il délaisse le côté presley pour celui de sinatra. on en fait un véritable fils spirituel de jean sablon. un beau jour, il décide que la chanson l'accapare trop, qu'elle détruit sa personnalité, et s'en va bourlinguer à travers le monde. depuis 1974, lucky, qui a l'une des plus belles voix de la chanson française, vit de celle-ci en chantant des jingles publicitaires destinés à la radio et a la télévision pour diverses firmes comme kelton, timex, castro, mobil 1...après " multiplication ", il fait " sheila ", un énorme succès. il vend 1 million d'exemplaires. claude carrère qui avait fait le texte en français, s'occupait d'une jeune chanteuse, annie chancel. il l'a appellée sheila, et lui a fait à son tour enregistrer sheila.