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De Fernand le 19/08/2014 Mort SHUMAN (Mortimer) - Brooklyn (Etats-Unis) 12.11.1936 - Londres 3.11.1991. Fils de juifs polonais émigrés aux Etats-Unis. Il connait une enfance difficile, en raison de l'extrême précarité de la situation familiale. Ce jeune mélomane apprend la musique classique et le piano au conservatoire de New-York, tout en s'inspirant des rythmes de blues et de jazz. Au début des années 60, ce chanteur fait la connaissance de Jacques Brel. Il s'installe à Paris et collabore avec Etienne Roda-Gil (1941/2004), un auteur de chansons. Ses chansons sont souvent des succès (le lac majeur en 1972). Ces succès vont se succéder : papa tango Charly, Sha mi Sha, un été de porcelaine, obsession, écoute ce que je vais te dire, voilà comment tu m'as laissé, imagine, dansons. Il a composé des musiques de films : à nous les petites anglaises, l'hôtel de la plage.. Ce chanteur était aussi compositeur, pour Michel Sardou, Hallyday, E. Mitchell. Après la mort de Jacques Brel, en octobre 1978, il espace la sortie de ses albums et renonce définitivement à la scène. Il s'installera à Londres en 1982 et fera quelques séjours en France dans sa villa de Caudéran (Gironde). Il laisse une veuve, Maria-Pia Vezia , une Bordelaise et trois filles : Barbara, Maria-Pia et Eva-Maria, en décédant d'un cancer du foie, dans un hôpital londonien, à l'âge de 55 ans. Il sera inhumé au cimetière des Pins-Francs à Bordeaux. |
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De renata le 11/11/2013 MORT SHUMAN. compositeur, chanteur, acteur, bohème et bourlingueur, qui meurt à londres le 3. novembre 1994, a entamé sa carrière dans l'ombre d'elvis presley, avant d'occuper les premières places du hit-parade français dans les années 70. c'est pour le king, dont il compose les premiers succès, que ce juif polonais à la tignasse frisée, né à brooklin le 12 novembre 1938, commence à écrire des chansons. protagoniste, en coulisses, de la légende du rock, mortimer shuman prête également son talent à andy williams, janis joplin puis, bien plus tard à ses " potes " français eddy mitchell et johnny hallyday. entiché de la france, de sa gastronomie et de ses filles, c'est pour jacques brel qu'il traverse l'atlantique en 1966. de cette rencontre forte, il fait une comédie musicale entièrement composée de chansons de jacques brel traduites en anglais par ses soins : " jacques brel is alive and well and living in paris " triomphe à broadway et deviendra même un film. il a 30 ans passés quand il monte pour la première fois sur une scène et interprète ses propres mélodies. jusqu'alors vedette dans le sillage des plus grands, il est révélé au grand public français dans les années 70 avec : " le lac majeur", " sorrow", ou " papa tango charlie ", solidement accroché aux meilleures places du hit-parade. fils de polonais immigrés dans les années 30, mortimer connaît une enfance new-yorkaise difficile que la musique l'aide à supporter : élève du conservatoire de new-york ou il apprend le classique, il s'imprègne à harlem de rythm'n'blues et, à 18 ans, règne déjà sur le rock américain. au total, mort shuman signe une vingtaine de titres pour elvis presley sans jamais le rencontrer. le succès et l'argent, enfin : " je pouvais assortir mes décapotables aux robes des filles ", se souvient il plus tard. las de greenwich village, il se rend d'abord en angleterre avant de tomber sous le charme de jacques brel et qu'il n'arrive de l'autre côté du channel. il traduit avec soins ses textes dont il admire " la combinaison d'extrême virilité et de poésie " et repart aux états-unis pour monter sa comédie musicale. mais en 1971, il revient à paris pour s'y installer et explique, dix ans plus tard, pourquoi : " si l'on a les moyens et aucune volonté, on peut parfaitement mourir de plaisir à paris ". dans le même temps, mort le touche-à-tout tâte du cinéma. comme musicien toujours en écrivant la bande-son du " voleur de chevaux ", des " guichets du louvre ", " à nous les petites anglaises " ou " l'hôtel de la plage ", mais aussi comme acteur, notamment aux côtés d'annie cordy dans " rue haute ", ou de jodie foster dans " la petite fille au bout du chemin ". il résidait à londres ou les " musicals ", les comédies musicales qu'il affectionnait tant, revenaient en force. colossal, flambeur, gourmand et bon vivant, l'éclectique mort shuman avouait encore parler l'anglais, le yiddish, le français, l'espagnol et suffisamment d'italien pour se débrouiller au restaurant. |