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De Fernand le 31/03/2017

Maurice Chevalier : VALENTINE (1925). Un soir avant d'entrer en scène au Casino de Paris, Chevalier apprend que le roi d'Espagne Alphonse XIII est présent dans la salle. Dans le tour de chant, il était prévu "Valentine" (celle qui avait de tout petits tétons que je tâtais à taton). Mort de trac à l'idée de prononcer des mots un peu lestes, l'artiste décide de supprimer "Valentine" de son tour de chant, mais le directeur du Casino l'en dissuade. Après le spectacle, le roi ne vient pas voir Chevalier dans sa loge et le chanteur en déduit qu'il a dû être choqué. Quinze jours plus tard, il reçoit un petit paquet contenant un magnifique étui à cigarettes, plaqué or gravé à ses initiales, avec ce petit mot "veuillez avoir l'obligeance de me donner les paroles de votre chanson "Valentine"

De Fernand le 12/06/2015

Maurice CHEVALIER - Additif à propos de l'une de ses compagnes, Nita Raya qui est décédée le 25.3.2015, dans sa 100ème année

De Fernand le 22/03/2015

Maurice CHEVALIER "Y'A DE LA JOIE" (1938) Le coup de pouce du grand fantaisiste au jeune "fou chantant". Pour lancer définitivement Trénet, l'éditeur Raoul Breton le présente à Chevalier qui trouve ses chansons un peu folles. Chevalier accepte néanmoins d'enregistrer "y'a de la joie" sous réserve que quelques paroles soient modifiées.

De Fernand le 20/03/2015

Maurice CHEVALIER "QUAND UN VICOMTE" (1935) La 1ère rencontre entre Mireille et Chevalier. Quand Mireille compose une musique, Jean Nohain pour mémoriser la mélodie invente n'importe quelles paroles qui lui passent par la tête, en l'occurence "quand un vicomte rencontre un autre vicomte". Huit jours plus tard, Nohain et Mireille montrent à Chevalier la version définitive de la chanson "couci-couça". Chevalier fait la moue "je préférais la première version". Mais rétorque Nohain c'était un monstre. Va pour le monstre dit Maurice. Et il a eu raison.

De Fernand le 19/03/2015

Maurice CHEVALIER "VALENTINE" (1925) A la création, certaines paroles de Willemetz figurant dans cette chanson, choquèrent les oreilles prudes. Les petits tétons que je tâtais à tâtons" ne firent pas l'unanimité. Chevalier dut modifier ce passage. Mais chassez le naturel ...Le temps s'écoule et finalement le texte original passa à la postérité.

De Fernand le 09/03/2015

Maurice CHEVALIER "AH ! SI VOUS CONNAISSIEZ MA POULE" ! (1938). A la création de cette chanson, son interprète, Maurice Chevalier, est déjà une star internationale. Il va raviver l'ambiance des guinguettes et se montrer plus égrillard. Cette mention de "Ménilmuche", ce Ménilmontant où Momo avait commencé à chanter dans un café à 11 ans. Chevalier met en avant sa gouaille faubourienne et son accent parigot. Une chanson habilement écrite s'appuyant sur des rimes rigolotes (poule, Liverpool) et qui fait référence aux stars du cinéma, comme Danielle Darrieux, Marlène Dietrich, Greta Garbo. "Ma poule" survivra à Chevalier : elle sera reprise par Montand et Marcel Amont aux cours des années 60 et 70.

De Fernand le 03/08/2014

Maurice CHEVALIER - Paris (20 ème) 12.9.1888 à 2 heures - Paris (15 ème) 1.1.1972 à 17 heures. Il est né rue du Retrait et avait deux frères. Son père était peintre en bâtiment et sa mère d'origine belge. Son mari abandonnera son foyer, laissant la famille démunie. Maurice quitte l'école très jeune et commence sa carrière à 12 ans, en chantant dans les cafés de Ménilmontant, comme le casino des Tourelles, pour aider sa mère. La famille vivait de pommes de terre cuites en robe des champs et de tisanes faites à base de queues de cerise. Le jeune Maurice portait des chaussures trouées. A 16 ans, il est déjà célèbre comme artiste de cabaret, en imitant Polin, Mayol et Fragson (je connais une blonde). A 21 ans, c'est l'une des principales vedettes des Folies Bergères. En 1909, il donne un tour différent à sa carrière, grâce à Mistinguett (1875/1956) dont il devient le compagnon sur scène et dans la vie, après un baiser échangé sur la bouche, dans un tapis enroulé autour d'eux, dans un numéro de "la valse renversante" Tous deux forment un couple éphémère, mais mythique du music-hall français. Pendant la guerre de 1914, il sera blessé, fait prisonnier et apprendra l'anglais, ce qui lui servira plus tard. Chevalier devient la coqueluche des revues et opérettes du Casino de Paris et des Bouffes Parisiens, avec la chanson "Valentine" et l'opérette "là haut" en 1921. De 1928 à 1935, il part aux Etats-Unis et tournera une douzaine de films : parade d'amour, la veuve joyeuse (1934) avec Jeannette Mac Donald (1903/1965), une très belle jeune femme. En 1935, il retourne en France, où il crée jusqu'en 1945 ses plus grands succès : Prosper, ma pomme, y'a d'la joie, écrite et chantée par Trénet et par Chevalier, la marche de Ménilmontant, la choupetta (1941). Il a inauguré Radio 37 en faisant une bise au micro. C'était une radio privée d'avant-guerre qui disparaîtra le 13 juin 1940. En 1947 et 1948, il présente des spectacles en solo, dans une tournée qu'il effectue en Amérique du Nord. Au cours des années 50, il poursuit ses tours de chant à l'Alhambra en octobre 1956, à Londres en 1958 en présence de la famille royale, aux Etats-Unis en 1959. Parmi ses derniers films : Gigi, can-can, le silence est d'or, ma pomme, les collants noirs, la sage-femme, le curé et le Bon Dieu en 1961 en Italie. Son optimisme, son charme, son smoking et son canotier incliné sur l'oeil, sa lippe gouailleuse, son accent des faubourgs sont passés à la postérité. Comme les chansons : c'était écrit, la romance de la pluie, ah si vous connaissiez ma poule, appelez ça comme vous voulez, ça s'est passé un dimanche, dites moi ma mère, et tout ça ça fait d'excellents français, fleur de Paris, la fête à Neu-neu, la marche de Ménilmontant (1943), le chapeau de Zozo, le twist du canotier (en duo avec les Chaussettes noires), Mimi, Prosper, mon coeur, quand un vicomte, etc .. Une discographie qui s'étend sur 60 ans environ, sans compter les récitals, les émissions de radio et de télévision. Il s'est toujours adapté à son public : celui des midinettes, des fêtards et des autres... Il avait peu de voix, était un danseur moyen, un comédien ordinaire, un peu cabotin. En privé, le personnage était assez angoissé. Ses canotiers étaient achetés à Londres. Il s'était marié à Vaucresson avec l'artiste Marguerite, Yvonne Vallée (1899/1996), le 10.10.1927. Il eut de nombreuses liaisons : Fréhel, Mistinguett, Marlène Dietrich (ce qui entraînera son divorce d'avec son épouse), Nita Raya (1915) qui fut sa compagne pendant la guerre et qu'il protégea parce qu'elle était juive ; Janie Michels, une artiste peintre, divorcée avec trois enfants. Sa dernière compagne fut Odette Meslier. Chevalier mit un terme à sa carrière au Théâtre des Champs Elysées, le 20.10.1968. Il avait fêté ses 80 ans au Lido. En 1952, il avait acheté une vaste et belle demeure entourée d'un parc à Marnes la Coquette (Hauts de Seine), où il lui est arrivé d'inviter des artistes comme Annie Cordy, Pagnol, Piaf. Cette maison a été baptisée "La Louque" du surnom de sa mère qu'il adorait. C'est Odette Meslier qui a hérité de la propriété de quinze pièces et de son parc boisé de 7000 m2. Odette Meslier, ancienne danseuse de music-hall est décédée le 6.5.2013, laissant sa fille autiste, Pascale, née d'une précédente union. Tous les meubles et objets de Chevalier ont été vendus aux enchères en décembre 2013. Admis à l'hôpital Necker pour un blocage des reins, le 13.12.1971, il y décède à 83 ans. Chevalier est inhumé au cimetière de Marnes la Coquette, depuis le 5.1.1972.

De renata le 20/05/2014

y'a d'la joie. cette chanson fut crée par maurice chevalier dans la première version de la revue du casino de paris " paris en joie "( la revue de l'exposition ), le mardi 10 février 1937. il l'interprète au vingt quatrième tableau et, le soir de la générale, demande à son jeune auteur-compositeur, charles trenet, de monter sur la scène pour recueillir à ses côtés sa juste part d'acclamation. celui-ci, encore sous les drapeaux, apparaît en uniforme d'aviateur. le lendemain, la presse se livre à un éloge sans réserve de ce titre qui renouvelle heureusement le répertoire de maurice. le bellevillois en conçoit quelque jalousie et surtout ne pardonne pas à celui qu'il estime avoir " lancé " de chanter " son " " y'a d'la joie " au cours de l'hiver 1937, dans " le music-hall des jeunes ", émission radiophonique animée par jacques canetti, sur les antennes du poste parisien, de la caser lors de sa première apparition à l'a.b.c le vendredi 25 mars 1938, en " américaine " de lys gauty, dont il lui ôte sans pitié la vedette, et surtout de phonographier la chanson dès le mardi 18 janvier 1938 pour columbia.