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De Fernand le 25/03/2015 BOURVIL "LA BALLADE IRLANDAISE" (1958) Avec cette chanson, Bourvil a l'art pour un grand comique d'émouvoir son public et de faire d'une chanson poétique un grand succès. Malgré ses activités au cinéma, Bourvil n'abandonnera jamais la chanson et sortira régulièrement des disques. Une jolie ballade talentueuse. "ARAGON ET CASTILLE" (1958) Autant d'anticonformisme déchaînait les passions. Quel réconfort pour Bobby Lapointe de voir sa chanson enregistrée par Bourvil. Retenons ce conseil : vendre des glaces, c'est un très bon métier ; c'est beaucoup mieux que marchand de mouron pour les oiseaux. Mais les oiseaux n'en achètent pas .... |
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De Fernand le 18/03/2015 BOURVIL "CAROLINE" (1909) Le prénom féminin le plus chanté en ce début du 20 ème siècle. C'est une chanson "scie" reprise partout et par tout le monde. Les paroles sont de Benech, la musique de Scotto et elle a été interprétée par Bourvil : "mets tes petits souliers vernis, ta robe blanche des dimanches et ton grand chapeau fleuri...." Après un déjeuner sur l'herbe, Caroline et son compagnon vont danser, puis rentrent chez eux éreintés. "Ah c'qu'on est bien dans son lit..."Mais la bagatelle "ça c'est pas pour aujourd'hui, si t'es sage ça s'ra pour dimanche prochain" |
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De Fernand le 17/03/2015 BOURVIL "EN REVENANT DE LA REVUE" (1886) Une chanson dédiée à la gloire du Général Boulanger, interprétée par Paulus. Elle devient la plus célèbre de son répertoire. Pendant l'exposition universelle de 1889, on était obligé de fermer les portes de l'Alcazar dès 8 heures du soir, tant la foule était énorme, pour le voir et l'entendre chanter. Bien des années plus tard en 1950, Bourvil enregistrera cette chanson. |
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De Fernand le 04/12/2014 BOURVIL - précisions Son père biologique était Albert Raimbourg (31.12.1889 - 21.12.1918). Sa mère se nommait Eugénie (1891-1970). Du 1er mariage de sa mère sont nés : René (1914-2001) ; André (Bourvil) (1917-1970) et Denise (1919-2006). Leur père meurt non pas au combat à la guerre 14/18, mais de ses suites, dans un hôpital. Les autres enfants, dont Marcel sont nés du second mariage d'Eugénie. Bourvil est mort entouré de sa femme et de ses deux fils, dans leur appartement parisien, boulevard Suchet (16 ème) |
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De Fernand le 04/11/2014 BOURVIL (André Raimbourg) - Prétot Vicquemare (Seine Maritime) 27.7.1917 - Paris (16 ème) 23.9.1970 à 1 heure du matin. Il est né dans une ferme et avait deux soeurs et un frère, Marcel. Il n'a pas connu son père, Albert, tué au combat, à la guerre de 1914-1918. André passe son enfance avec sa mère et son nouveau mari, un agriculteur nommé Joseph Ménard, dans le village de Bourville. Son pseudonyme a été choisi en référence à ce village. Il apprend très vite la musique, anime des réunions familiales, comme les mariages. Bourvil ne voulait pas devenir fermier et s'engage dans l'armée en devançant l'appel. Le 20.2.1937, il reçoit son ordre d'affectation à la musique du 24 ème régiment d'infanterie implanté à Paris, près de la gare Saint Lazare, unité qu'il rejoint le 6.3.1937. Bourvil a épousé Jeanne Lefrique (1918-1985), le 23.1.1943 et avec qui, il a eu deux fils (Dominique 1950, avocat et Philippe 1953, professeur d'université à la Sorbonne à Paris). Bourvil commence par des radios-crochets, au Poste Parisien, où il chante "Ignace" et le jury lui décerne le 1er prix. Il vivait à Vincennes (Val de Marne) dans un modeste studio, situé 25 rue des Laitières, au 7 ème étage. Il a débuté comme chanteur sous la défroque stéréotypée de l'homme simple, quelque peu ahuri. Bourvil fit ses débuts en 1941, au cabaret "La gaîté Montparnasse" en jouant les idiots du village, habillé d'un costume étriqué (manche de veste au dessus des poignets, pantalons au dessus des chevilles), tournant en dérision ses origines paysannes, puis il montera sur la scène de l'Alhambra, de l'Etoile, du Petit Casino. Au début, il a connu quelques années de galère, obligé de faire des petits boulots, comme coursier pendant la journée et passait dans les cabarets le soir, sans grand succès. Sa bonne humeur et ses chansons comiques (les crayons 1946), la tactique du gendarme (1949) lui valurent une popularité immédiate. La chanson "les crayons" lui a permis de s'acheter de souliers neufs. Il passe sur Radio Luxembourg, dans l'émission "pêle-mêle" et est connu de toute la France après cinq passages. En 1945, il fait une apparition dans le film "la ferme du pendu" et y interprète "les crayons". C'est dans ses rôles de Français moyen, de paysans pas si bêtes, qu'on l'a vu dans de nombreux films entre 1947 et 1956 : Pas si bête, le roi pandore, Miquette et sa mère, le rosier de Madame Husson, le passe-muraille, seul dans Paris, les hussards, le trou normand et dans des opérettes filmées : le chanteur de Mexico. Il a joué dans l'opérette "la route fleurie" pendant quatre ans, en donnant 1300 représentations. Il échappe à son personnage dans "la traversée de Paris" (1956 avec Gabin) ou dans des rôles plus insolites (un drôle de paroissien, l'étalon). Avec De Funès, il forma le célèbre duo du "Corniaud" et de "la grande vadrouille" (début du tournage 16.5.1966 - sortie 7.12.1966). Le 15.8.1967, Bourvil a vécu un accident de tournage dans "les cracks", en tombant dans un fossé, alors qu'il roulait à vélo ; il a souffert d'un hématome dans le bas du dos. Soigné à l'hôpital, il en a profité pour se faire ôter une grosseur à l'oreille qui s'est révélée être cancéreuse, après examen. Quelque peu prisonnier de son personnage comique, il s'en écarte dans "les grandes gueules" et dans son avant dernier film : "le cercle rouge" sorti le 20.10.1970, tourné entre le 26.1 et le 13.4.1970 avec Delon. Il a tourné bien d'autres films : le miroir à deux faces avec Michèle Morgan, le chemin des écoliers, sérénade au Texas (film musical sorti le 17.12.1958 avec Luis Mariano), le bossu, le tracassin, un drôle de dimanche, la cuisine au beurre (1963 son unique film avec Fernandel), les misérables, Fortunat, le mur de l'Atlantique fut son dernier film et il souffrit le martyre pendant le tournage qui avait débuté le 6.4.1970. Le film sortit après sa mort le 14.10.1970, tout comme le "Cercle rouge". L'artiste a été présent dans une soixantaine de films. Parmi ses nombreuses chansons, on se souvient de : le pêcheur au bord de l'eau, à Joinville le Pont, à pied à cheval et en voiture, c'est la vie de Bohème, c'est le piston, on se fait pouet pouet, prends mon bouquet, salade de fuits, tiens voilà le facteur, un oranger, la mandoline, il était un petit navire, pauvre Lola, vive la mariée, belle rose, c'est une gamine charmante, la tendresse, ballade irlandaise, pour se parler d'amour. Il a chanté parfois en duo avec Pierrette Bruno (1928) (je t'aime bien), avec Annie Cordy (Café tabac), la route fleurie avec Guétary. Pierrette Bruno, rencontrée fin 1958, avait un petit faible pour lui. Il a démenti, officiellement dans un droit de réponse le 5.10.1962, toute relation sentimentale, en disant que c'étaient des c....... C'était une Provençale qui avait de l'ambition et qui était mariée ; elle a été la partenaire de Bourvil dans "Pacifico". Bourvil avait un répertoire de chansons variées allant du burlesque (la tactique du gendarme) à l'émotion poétique (le p'tit bal perdu) En tout cas, un homme simple, gentil et très cultivé, bien qu'il n'avait, comme sa femme, que le certificat d'études. Il parlait anglais et un peu l'espagnol. Il savait jouer de plusieurs instruments : harmonica, mandoline, accordéon, cornet à piston, trompette. On se souvient de son sketch "l'eau ferrugineuse". Bourvil savait mettre de l'ambiance sur les plateaux de tournage. Dérider un Gabin boudeur qui pouvait se montrer très désagréable ; faire rire un De Funès insomniaque qui était de mauvaise humeur le matin. Bourvil avait été très déçu par la suffisance de Fernandel qui arrivait dans une voiture de luxe conduite par un chauffeur, lors du tournage de la cuisine au beurre et qui ne saluait même pas les artistes et techniciens. Il n'a jamais plus voulu jouer avec le Marseillais. Bourvil, une grande figure du cinéma d'après guerre, tant dans des rôles comiques que dans des rôles dramatiques. Pour se reposer des trépidations parisiennes, il avait une résidence secondaire située à Montainville (Yvelines). C'est dans cette commune qu'il a été inhumé, ainsi que sa femme, Jeanne, décédée dans un accident de voiture en 1985, en se rendant sur la tombe de son mari. Ce grand artiste est décédé à 53 ans seulement, de la maladie de Kahler (cancer hématologique) |
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De renata le 27/10/2013 LA BALLADE IRLANDAISE.1958. le devenir d'une chanson réserve souvent de grandes surprises. l'histoire de celle-ci en est une parfaite illustration. tout commence par un après-midi banal. comme souvent, eddie marnay, en quête d'inspiration, se rend chez son ami le compositeur émile stern. ce dernier n'a d'ailleurs pas la moindre mélodie à lui mettre sous la plume. tournant autour du piano, eddie découvre tout de même sur une partition quelques notes que le compositeur a rayées rageusement. tout naturellement, l'auteur demande à son ami de quoi il s'agit. et émile stern de lui répondre que c'est une mélodie sans intérêt.il refuse même de la lui faire entendre. il faut toute la patience d'eddie marnay pour que le compositeur se décide enfin à la jouer. à la seconde même ou il l'écoute, telle une apparition, l'idée vient à l'auteur d' " un oranger sur le sol irlandais ". dans l'après-midi le texte est terminé. pour un début de journée ou l'inspiration s'était faite si discrète, c'est plutôt réussi! mais la ballade, fut-elle irlandaise, ne fait alors que commencer. la chanson est proposée à tous les crooners de l'époque, andré claveau en tête. c'est partout le même refus. le temps passe, et un jour qu'il a rendez-vous à la société emi, émile stern, à tout hasard, fait écouter sa ballade ç jacques sclingand, directeur artistique de gilbert bécaud et andré bourvil. contre toute attente, sa réaction est très positive. il souhaite même que bourvil enregistre au plus vite la chanson. quand eddie marnay apprend la nouvelle, il est furieux. non pas qu'il n'aime pas le grand acteur, bien au contraire, mais comment l'interprète de " la tactique du gendarme " pourrait-il défendre cette douce chanson au antipodes de son image de comique paysan. non, décidément, ce sclingand fait fausse route. il compte bien d'ailleurs le lui dire, c'est pourquoi les 2 hommes conviennent d'un rendez-vous. là, avec beaucoup de chaleur et d'intelligence, le directeur artistique de l'artiste va savoir trouver les mots pour convaincre l'auteur. il y a chez bourvil tout un côté sensible et poétique qu'il est grand temps de faire découvrir au public. la ballade irlandaise sera ce révélateur. pleine de tendresse et d'émotion, la chanson deviendra un énorme succès. elle sera d'ailleurs reprise, entre autres, par patachou et line renaud. |
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De Sentinelle le 28/09/2013 Ballade Irlandaise:chanter par Bourvil Une chanson sans interprète Un jour de 1957, en panne d‘inspiration, le parolier Eddy Marnay se rend chez son ami le compositeur Emil Stern. Sur le piano, il trouve une partition qui traîne. Il commence à la déchiffrer, malgré les protestations du musicien qui juge sa mélodie sans intérêt. Après s'être laissé convaincre, il s'installe au piano et se décide à la jouer. Immédiatement, les mots "un oranger sur le sol irlandais" viennent à l'esprit d'Eddy Marnay. Mystère de l'inspiration… Le reste de la chanson sera écrit en quelques heures, dans la foulée. Une chanson tendre, émouvante, sentimentale que ses auteurs proposent tout naturellement à des interprètes de ce genre de registre, à commencer par André Claveau. Mais tous la refusent. |
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De renata le 27/08/2013 LA TACTIQUE DU GENDARME.1949. malgré son refrain aussi crépitant qu'une salve de mitraillette, cette chanson restait bon enfant et évoquait les chemins vicinaux, inlassablement parcourus par nos hirondelles à vélo. elle ne pouvait avoir de meilleur interprète que son parolier, bourvil, qui la créa dans " le roi pandore " ( 1949). les pandores étant, comme chacun sait....les gendarmes. |
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De renata le 21/07/2013 UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE.1962. le twist, le madison, le houla hoop, le hully gully, c'est très bien , mais tout ça ne vaut pas " un clair de lune à maubeuge ". pierre perrin, chauffeur de taxi, lance ce tango humoristique qui fait l'effet d'une bombe-surprise en pleine période yé-yé! on s'étonne, on s'interroge. comment expliquer que cette chanson ait autant de succès. on l'entend 10 fois par jour à la radio. le docteur forest, député-maire de maubeuge, invite pierre perrin et l'honore du titre de citoyen d'honneur de la ville . la presse s'empare de l'évènement et la chanson est même enregistrée en italie. |
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De renata le 17/07/2013 SALADE DE FRUITS.1959. le 23 novembre 1959 on pouvait lire dans paris presse sous la plume d'andré halphen : voici le secret du petit saladier qui intrigue paris depuis 3 jours...cela a commencé il y a 5 jours par une lettre anonyme qu'ont reçu les journalistes, les producteurs de radio et de télévision..." ne faites pas de salades, on vous en prépare une! ". le deuxième jour, les mêmes personnes reçurent un petit saladier en céramique. il y était joint un carton : " en attendant la salade, voici le saladier ". le troisième jour, ce fut une boîte de fruits en conserve. et une lettre qui précisait : " quelle salade ? une salade de fruits! et il y était joint un disque dont le titre était précisément : salade de fruits. ces trois jours marquaient le départ d'une entreprise publicitaire profondément pensée. le quatrième jour, les disquaires recevaient simultanément six disques ...luis mariano, mathé altéry, georges jouvin, frank pourcel, annie cordy et bourvil, tous avaient enregistré : salade de fruits. |