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De Fernand le 09/04/2015 Jean SABLON "MERCI A VOUS" (1961) Le 24 mars 1961, Jean Sablon reçoit de son ami et parolier, Bernard Dimey, un poème qui l'enchante. Tout de suite, il veut en faire une chanson et pour en trouver la musique, il appelle une amie à qui il lit le texte au téléphone. Son interlocutrice est conquise. Elle lui suggère de dire le poème sans le chanter, sur un arrière-fond musical. Armand Seggian, compositeur se chargera de l'arrangement sonore. Sablon enregistra le texte en 1962 chez Pathé. |
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De Fernand le 07/04/2015 Jean SABLON "JE TIRE MA REVERENCE" (suite) Au milieu des années 30, Sablon multiplie les succès en France en dépit des moqueries des chansonniers qui le surnomment "le petit qu'a le son court". En 1937, il entend par hasard des couplets écrits par Pascal Bastia. Ce dernier est un roi de l'opérette que Sablon connait bien mais "le groom s'en chargera" ne rencontre pas le succès. C'est dans ce livret que Sablon découvre "je tire ma révérence" et il décide d'inscrire ces couplets à son répertoire. Ils vont faire le tour du monde. |
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De Fernand le 22/03/2015 Jean SABLON "REVERIE" (1939) On se plonge dans une douce rêverie en songeant à toutes les chansons que J. Sablon a créées. Il a donné sa véritable modernité à la chanson française. La musique de Rêverie est du Roumain Alec Siniavine qui fut un brillant chef d'orchestre qui aida à la réalisation de cet enregistrement. "INSENSIBLEMENT" (1941) Composée pendant la guerre, en zone libre, cette chanson fait carrière dans la France occupée. "Insensiblement" est l'une des plus grandes réussites de Paul Misraki, parolier et compositeur. Sa fraîcheur d'inspiration lui a permis d'être aussi à l'aise dans la fantaisie que dans la chanson d'amour. |
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De Fernand le 12/03/2015 Jean SABLON "JE TIRE MA REVERENCE (1938) Le texte de cette charmante bluette a été écrit par Pascal Bastia, pour les besoins d'une opérette. Il s'agit d'un message ambigu : l'amoureux éconduit prétend vouloir tourner la page ayant le coeur lassé, mais aussitôt, il demande qu'on dise à la cruelle, qu'il continue de l'aimer quand même. |
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De Fernand le 06/03/2015 JEAN SABLON (en duo avec Mireille) - "COUCHES DANS LE FOIN " (1932). Mireille, une jeune pianiste collabore avec Jean Nohain, avocat et poète, pour sortir cette chanson qui a pour particularité de commencer par la même note répétée neuf fois. La chanson est enregistrée par deux jeunes duettistes pleins de fantaisie Jacques Pills et Georges Tabet et fait un tabac à la TSF (comme l'on disait alors). Le disque se vend à 50.000 exemplaires par mois. Mireille et Jean Sablon vont enregistrer en duo cette chanson que vous découvrirez ci-contre. La preuve est faite qu'il est possible de chanter gaiement, sans vulgarité. |
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De Fernand le 28/02/2015 Jean SABLON "CE PETIT CHEMIN" - Tiré d'un cycle "un mois de vacances" conçu par Jean Nohain, ce titre renouvelle la chanson française au début des années 30. La mélodie s'accorde bien avec le texte : on y flâne sur un mode souriant, poétique (ce petit chemin qui sent la noisette ...) |
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De Fernand le 17/08/2014 Jean SABLON - Nogent sur Marne (Val de Marne) 25.3.1906 - Cannes - La Bocca (Alpes Maritimes) 24.2.1994. Surnommé par les Américains "the french troubadour". Ce troubadour a interprété beaucoup de chansons de Mireille (1906/1996), parfois en duo avec elle. Jean Sablon fut le 1er chanteur français à se produire sur scène à l'aide d'un micro en 1935. C'était le fils du compositeur Charles Sablon (1871/1928). Jean avait deux frères : André (1896/1946) et Marcel (1894/1968) et une soeur, Germaine (1899/1985), l'interprète du chant des partisans. Les T trois frères et soeur étaient dans le milieu musical. Jean Sablon fit ses études secondaires au lycée Charlemagne à Paris, puis entra au conservatoire. Dès 17 ans, il chante dans des opérettes à Paris ; il fait ses débuts comme figurant aux Bouffes-Parisiens en 1923, dans l'opérette "la dame au décolleté" Par la suite, lors de sa carrière de chanteur, il était accompagné au piano par Mireille "Couchés dans le foin" fut un succès considérable. En 1928, Sablon avait séjourné au Brésil. En 1931, il fit équipe avec Mistinguett au Casino de Paris. En 1937, la chanson "vous qui passez sans me voir" est récompensée par le grand prix du disque. La même année, il chante sur les ondes de NBC, aux Etats-Unis et enregistre plusieurs disques en anglais. A Broadway, il a travaillé avec Cole Porter (1891/1964) et Gershwin (1898/1937). En 1939, de retour à Paris, il se produit à l'ABC. Puis, il se rendit à Montréal. Durant toute la seconde guerre mondiale, il ne quittera pas le continent américain, jusqu'en 1946. Son retour en France est triomphal. Le public lui est resté fidèle, lors de ses passages sur scène à Paris et lors de ses tournées. Il passe à la radio, puis à la télévision et pour la dernière fois en 1984. Parmi ses grands titres : le jour où je te vis, clopin-clopant, le fiacre, Syracuse, il ne faut pas briser un rêve, insensiblement, je tire ma révérence, ce petit chemin, puisque vous partez en voyage, rendez-vous sous la pluie, un seul couvert please James, Paris tu n'as pas changé, prenez garde au grand méchant loup (1934), quel beau jour pour moi, j'suis pas millionnaire, par correspondance, vous qui passez sans me voir .. Sablon fit ses adieux à la scène au pavillon Gabriel à Paris en 1982. Ce fut l'ambassadeur de la chanson française en Amérique, aidé par une tête de jeune premier. C'était un chanteur de charme des années 30. Il s'était forgé un style particulier, adoptant un ton intimiste, prononçant d'une voix douce les paroles de ses chansons. Toute sa vie, il recevra des milliers de lettres d'amour de ses admiratrices. Mais son grand amour sera Carl Galm, un Américain rencontré en 1937. C'était son secrétaire et son manager. Ils ont vécu ensemble en toute discrétion pendant 57 ans et sont enterrés ensemble. Au cinéma, Sablon a tourné quelques films comme : chacun sa chance en 1930 avec Gabin, Renée Héribel et Gaby Basset (1902/2001), l'une des épouses de Gabin dans la vie. Jean Sablon est mort à 87 ans. Il est inhumé à Paris, au cimetière du Montparnasse. |