Henri GENES (Genebès) - Tarbes (Hautes Pyrénées) 2.7.1919 - Saint-Cloud (Hauts de Seine) 22.8.2005. Il s'intéressait au rugby et à la chanson. Il remporte des concours d'amateurs avant de devenir professionnel, au grand dam de son père qui voyait en lui un enseignant. C'est à Hossegor avec des copains qu'il participe à des spectacles de variétés, en jouant les comiques-troupiers. Pendant la guerre, il se produit à Paris chez "Tonton" et au music-hall : il passera à Pacra et à Bobino. "Allez à la pêche, hop digui di, la guitare à Chiquito, le facteur de Santa Cruz en 1957, ras le bol, vache de java, fatigué de naissance, la caissière du grand café, les carabiniers de Castille, la tantina de Burgos (1953), Sidi Bel Abbès". Un répertoire comique ou exotique, interprété avec l'accent du pays basque, par ce talentueux chanteur qui a été le mari de Jeannette Batti (1921/2011), actrice, qu'il avait épousée en 1948. Sa carrière au cinéma débute dans les années 40, avec des films comme : la ferme du pendu, nous irons à Paris, Pigalle Saint Germain des Prés, nous irons à Monte-Carlo, femmes de Paris, trois de la marine, le corniaud, la grande vadrouille, le cerveau, l'avare, le facteur de Saint Tropez. Il a travaillé aussi pour la télévision, en tournant des séries. Il ajoué dans plusieurs opérettes : à la Jamaïque de Francis Lopez au théâtre de la Renaissance ; la route fleurie, l'auberge du cheval blanc, Méditerranée. Ce qui a nui à la carrière d'Henri Genès, c'est son absence des studios pendant cinq ans (1958/1963), à la suite d'une attaque cérébrale (paralysie de la face). Henri Genès prendra sa retraite au cours des années 90, après une carrière bien remplie. Il avait un talent d'amuseur certain, où sa truculence, son embonpoint se sont épanouis. Il est décédé de mort naturelle à 86 ans et est inhumé à Neuilly sur Seine.