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De Fernand le 04/04/2017 "Vesoul" - La chanson a été écrite en vitesse par Brel pour terminer un album. Les dernières paroles ont été rédigées sur un coin de table, cinq minutes avant d'aller les chanter au micro pour les disques Barclay. Il n'y aura que deux prises. "Vesoul" est une chanson essentielle de Brel : les jeunes la découvrent, la chantent dans les émissions de télé-réalité n'oubliant jamais de se retourner vers l'accordéoniste et de lui lancer "chauffe Marcel". Cela tient du fait que c'est Marcel Azzola qui accompagnait Brel. Ce dernier lui a crié "chauffe Marcel, allez chauffe", paroles qu'il répète à chaque pont musical. |
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De Fernand le 21/02/2017 Jacques (Jacky pour les intimes) BREL - Schaerbeek (Belgique) 8.4.1929 - Bobigny (SSD) 9.10.1978 à 4 h 10 du matin. "Ne me quitte pas (1959), quand on a que l'amour (1956), le plat pays, Madeleine, au suivant, Bruxelles, dors ma mie, la chanson de Jacky, la chanson des vieux amants (1967), la valse à mille temps, les bonbons, les Flamandes, Rosa, tango funèbre, Vesoul, voir un ami pleurer, les Marquises, Mathilde, la Fanette, les vieux, il peut pleuvoir, les bourgeois, Jeff" sont quelques chansons formant le répertoire de Jacques Brel. "Quand on a que l'amour"est la deuxième chanson la plus connue de Brel, enregistrée en mai 1956 chez Philips". C'est ce titre qui a lancé Brel après son triomphe à l'Alhambra au coté de Zizi Jeanmaire en 1957. C'est en 1958 que la chanson fait exploser la carrière du chanteur à l'Olympia en vedette américaine (en 1ère partie) du spectacle de Philippe Clay. Il s'accompagne à la guitare : c'est son alliée. Commencée sur deux accords égrénnés lentement, la mélodie s'emballe peu à peu et la guitare est relayée par l'orchestre, à mesure que la voix du chanteur passe de la prière au chant, puis à l'imprécation. La chanson devient une des plus célèbres de Brel. Nous avons affaire à un couple (mon amour toi et moi), mais très vite, la chanson nous entraîne vers des contrées plus vastes que celles des sentiments d'un homme et d'une femme : un amour sans ouverture sur le monde est voué à l'échec. C'est une chanson qui ne vieillit pas. Elle est toujours de circonstance, face à toutes les raisons de broyer du noir et de baisser les bras. "Les vieux" a été inspirée au chanteur par la vieillesse de ses parents "Ne me quitte pas" est une chanson écrite à la séparation de Brel et de Suzanne Gabriello. D'après Brel, ce n'est pas une chanson d'amour, mais plutôt une chanson sur la lâcheté des hommes. La musique est inspirée d'une mélodie du folklore mexicain dont Brel a modifié légèrement le tempo. Le 1er enregistrement date du 11.9.1959 ; il y en eut deux autres par la suite, dont un en néerlandais. "Les bourgeois ..... c'est comme les cochons". Une chanson gravée sur un 33 tours en 1962, mais écrite l'année précédente. "La grosse Adrienne de Montalant" fait référence à la tenancière d'un café populaire, dans les années 60, à Mouscron (Belgique) C'est un Brel sarcastique, caustique que l'on retrouve dans cette chanson qui rompt avec le côté poétique de l'artiste. De la même veine, on retrouve aussi "ces gens là", un titre sorti en 1966 et composé par le chanteur qui décrit une famille à un interlocuteur lambda qu'il appelle "Monsieur". L'artiste se serait inspiré d'une famille réelle et en fait une description très sombre. Chaque membre en prend pour son grade sur un rythme languissant, jusqu'à l'évocation de "Frida" qui est l'être aimé par le narrateur. "La chanson des vieux amants". Deux pigeons s'aimaient d'amour fol : après vingt ans d'amour, mille fois ils se sont séparés. Les liens amoureux, malgré les scènes de ménage (des éclats de vieilles tempêtes), furent quand même les plus forts, puisque la chanson se termine par ces mots : "de l'aube claire jusqu'à la fin du jour, je t'aime encore tu sais je t'aime. Ces chansons évoquent beaucoup de souvenirs de l'abbé Brel, comme le surnommait Brassens. Il était né à Schaerbeek, 138 avenue du Diamant, près de Bruxelles, dans une famille de la bourgeoisie catholique d'origine flamande mais francophone. Son père, Romain Brel (1883-décédé en 1964, d'un AVC), un homme imposant et secret, était propriétaire, avec son beau-frère, d'une cartonnerie et son fils Jacques y occupait un poste à responsabilité entre 1947 et 1953. Jacques Brel avait un frère, Pierre, de six ans son aîné (1923-2001). Leur mère se nommait Lisette Van Adorp (1896-1964) ; les parents étaient rentrés du Congo belge en 1928. Lisette était une femme joyeuse qui chantait dans la maison familiale, mais qui était fragile. Elle avait perdu deux enfants, des jumeaux morts un mois après leur naissance en 1922. Le couple s'était marié le 3.12.1921. Jacques Brel était un enfant rêveur, de nature paisible, qui a suivi une mauvaise scolarité et fut renvoyé du collège catholique "l'Institut Saint Louis" en 1946 ; il ne supportait pas la discipline, ni l'autorité des professeurs. Il était dernier dans toutes les matières, sauf en français. Il avait un côté frondeur et a redoublé trois classes et a donc intégré la cartonnerie paternelle, mais il détestait cette vie sédentaire de bureau qu'il trouvait ennuyeuse. Il n'existait aucun dialogue entre le père et le fils. Les dimanches se passaient en promenade, dans la "Pontiac" familiale, une voiture américaine. Les vacances se passaient au bord de la Mer du Nord, sous un ciel bas et humide. Il s'ennuie mortellement et pour tromper cet ennui, achète un vélo de course et adhère à "Franche Cordée", un mouvement de jeunesse animant fêtes paroissiales et foyers de personnes âgées. Il y apprend le chant et la guitare. Il rencontre Thérèse Michielsen (Miche - 30.12.1926), une fille de commerçant, blonde, un peu boulote, qu'il épouse le 1.6.1950. Le 6.12.1951 nait sa fille Chantal (+4.1.1999). Sa seconde fille, France, verra le jour le 12.7.1953 (elle s'est mariée à Uccle - Belgique, le 30.11.2002 avec Francis de Laveleye, un producteur de films) et la troisième fille, Isabelle, naîtra fin 1958. Le soir, il chante à Bruxelles dans de petits cabarets, devant 30 personnes et il n'est pas payé. Le 20 septembre 1953, après avoir écouté un disque souple envoyé de Belgique, Canetti le fait venir à Paris et l'engage aux Trois Baudets, mais ses débuts sont modestes. Son tour de chant dure quinze minutes avec quatre chansons. Il se présente avec un costume de scène marron, taillé comme un bleu de travail. Ses chansons accompagnées à la guitare et son attitude provinciale ne séduisent pas. Son physique ingrat est peu conforme ; c'est un grand échalas, dégingandé, il ne sait quoi faire de ses bras trop longs, une certaine gaucherie sur scène le dessert. Il a le visage couvert de sueur et le trac avant d'entrer en scène, au point parfois de vomir en coulisses tellement il en est malade. Canetti retire Brel du programme au bout de 15 jours. L'artiste passe 80 auditions au cours de l'hiver 1953/1954 qui est glacial : l'artiste est sans travail, mais il choisit de rester. Il se nourrit d'un sandwich au camembert chaque jour et habite un logement précaire. En début de carrière à Paris, il se produit dans trois ou quatre cabarets par nuit, comme l'Echelle de Jacob et y chante 2 à 3 chansons que personne n'écoute. Il vivait petitement et envoyait une grande partie de ses maigres cachets à sa femme restée à Bruxelles, puisque son père lui avait coupé les vivres. Plus tard, le couple habitera à Montreuil (S.S.D.), dans une petite maison en bois. "Miche" apprenant l'infidélité de son mari, quittera Montreuil pour regagner Bruxelles. Jacques Brel retournait à Bruxelles, 2 à 3 jours par mois et était assez sévère avec ses filles : pas de pantalon, chevelure correcte, bonne tenue à table, etc ... En février 1954, il dort dans un studio de danse qu'il est obligé de libérer le matin, puis dans un petit hôtel miteux. Il ne mangeait pas à sa faim. C'est l'époque où il rencontre J. Gréco qui interprète l'une de ses chansons "ça va le diable", à l'Olympia en 1955 et qui sera gravée sur disque. En août 1954, il fera une tournée d'été avec Catherine Sauvage (1929-1998) ; ils deviendront amants, mais elle le rejettera. En juillet 1955, a lieu une tournée d'été avec le trio "les filles à papa" (Suzanne Gabriello (1932-1992) ; Pierrette Souplex (1930) ; Françoise Dorin (1928). Brel va rencontrer l'orchestrateur François Rauber à Grenoble, le 23.7.1956 qui décrochera la place de pianiste aux Trois Baudets. C'est lui qui convaincra Brel d'abandonner la guitare et à partir de 1958, Rauber orchestre tous les enregistrements de Brel. En 1958, il passait à la Villa d'Este. En janvier 1958, un journal féminin lui avait consacré quatre pages. Mais l'artiste végète : son 1er disque est vendu à 953 exemplaires et le second se vend moins bien encore. En 1959 "ne me quitte pas" est enregistré chez Philip : c'est un hymne sur la lâcheté des hommes. La valse à mille temps et ne me quitte pas ouvrent la voie pour une 1ère tête d'affiche à Bobino, fin 1959. En persévérant, il parvient à intéresser son public avec : "quand on a que l'amour" (prix C. Cros en 1957) et "la valse à mille temps". Il triomphe à Bobino en 1960, à l'Olympia en octobre 1961, 1964 et 1966, puis dans le monde entier. Les succès s'enchainent avec des exemples cités ci-dessus auxquels il faut ajouter "les bonbons" et "Amsterdam" (1964) : une oeuvre qui a marqué l'imaginaire de la chanson d'expression française. C'est une référence dans la puissance d'écriture et d'évocation d'un site portuaire à forte densité industrielle. "Amsterdam" fut choisie comme chanson d'ouverture d'un concert à l'Olympia le 16.10.1964, qui fut retransmis en direct par Europe I. Le public lui réserva une véritable ovation en applaudissant pendant 15 mn, de même que les Moscovites, lors d'une tournée en URSS en 1965. Les ventes de disques décollent en pleine période yé-yé. D'autre part, Brel ne faisait jamais de rappel : quand le rideau de la scène se refermait, il ne revenait jamais devant les spectateurs qui applaudissaient parfois une demie-heure à tout rompre. En 1964, Brel a fait 335 galas. L'année suivante, il est allé en Russie et aux Etat-Unis. Jean Corti (1929-2015) était à l'accordéon et Gérard Jouannest (1933) qui deviendra l'époux de J. Gréco, était au piano. Les tournées duraient plus de dix mois par an, à raison de deux tours de chant par jour. Brel "déboulait" sur la scène au pas de charge. C'était un sujet de légende aux Etats-Unis où il a chanté en français au Carnegie Hall. Il a été applaudi pendant 15 minutes. Il donnait des concerts gratuitement dans les hôpitaux et maisons de retraite ; ce n'était pas un homme d'argent. Sur route, il se déplaçait dans une DS "Citroën" Le chanteur savait piloter un avion, dont il se servait pour se déplacer lors de ses tournées. Il avait appris en Suisse, en 1969. Au bout de six mois, il avait passé son brevet de pilote en volant pendant deux heures que durait l'examen. Le 16.5.1967, fin de la tournée d'adieux débutée à l'Olympia le 29.10.1966 : il met un terme à sa carrière de chanteur à Roubaix. C'était un grand pourfendeur de la lâcheté, de l'hypocrisie et du conformisme petit bourgeois. Brel développe dans ses chansons des thèmes récurrents : l'amitié, la recherche de la beauté, l'enfance, la mort, le fatalisme, la tendresse, l'amour, l'antimilitarisme, la haine des valeurs bourgeoises. Certaines chansons étaient burlesques comme : "je viens rechercher mes bonbons". Il a arrêté la chanson, parce qu'il avait envie de liberté, de mouvement. Il a précisé : "si je continue d'écrire des chansons, je vais être obligé de tricher" Il voulait dire par là qu'il serait obligé de reprendre des thèmes mis en valeur dans d'anciennes chansons, pour créer d'autres chansons, à partir d'un thème identique. Autrement dit, il a arrêté, parce qu'il n'avait plus rien de nouveau à dire. Il se consacre au cinéma avec : les risques du métier (1967) avec E. Riva ; l'emmerdeur (1973) avec Lino Ventura ; mon oncle Benjamin (1969 avec C. Jade), l'aventure, c'est l'aventure(avec L. Ventura en 1971 - film sorti en mai 1972 et qui incarne une bande d'escrocs). Par contre, "far-west" sorti le 22.5.1973 fut un échec qui a été mal vécu par Brel. Claude Jade a confié son sentiment sur Brel : un homme d'une grande sympathie, cordial, ouvert et attentionné aux autres, désintéressé. Jacques Brel et Lino Ventura s'appréciaient beaucoup. Parmi ses compagnes, la dernière fut Maddly Bamy (Hélène Bamy - 1943), une Guadeloupéenne, actrice et danseuse (l'une des Claudettes de C. François). Elle partit avec Brel aux Iles Marquises en bateau et le soigna pendant sa maladie, assistée d'une amie infirmière : Victorine Matualti. Il vivait avec un seul poumon. Ils s'étaient rencontrés pendant le tournage du film "l'aventure, c'est l'aventure" en 1971). Avant elle, il y a eu : Suzanne Gabriello (1932-1992), jusqu'en 1959 ; Sylvie Rivet, attachée de presse aux disques Philips, entre 1961 et 1970, une brune aux yeux verts (+2002). Le couple a vécu à Roquebrune dans une propriété donnant sur la Mer Méditerranée. Il y a eu Annie Girardot (1931-2011), un grand amour, une histoire à éclipse (1968). Puis, pour succéder, Marianne (Monique Galéanne), entre 1970 et 1974, avec qui il a vécu à Menton où était amarré "Askoy", le voilier de Brel, mesurant 19 mètres et pesant 45 tonnes. L'artiste avait en effet le goût de la navigation, ce qui a été la cause de sa rupture avec Marianne. L'épouse de Brel "Miche" n'a jamais voulu divorcer ; cela ne rimerait à rien disait-elle. Brel avait une conception de la bigamie (une femme à Bruxelles et une autre à Paris) En novembre 1976, Brel avait acheté un avion qui sera au service de la population : il emportait le courrier ou des passagers pour Tahiti et ce gratuitement. Il s'était impliqué dans la vie culturelle des Iles Marquises. Il y possédait une petite maison de 100 m2. Mais le chanteur devait lutter contre la fatigue, les douleurs, les difficultés respiratoires ; il fumait quatre paquets de cigarettes par jour. Jacques Brel décédera à 49 ans, d'une embolie pulmonaire provoquée par un cancer des poumons à l'hôpital Avicenne de Bobigny, où il était suivi par le professeur Israël depuis le 28.7.1978, en cachette de sa famille et des journalistes. Il repose à Atuona à 18.000 km de Paris, dans ces Iles Marquises, dans la Polynésie Française, qu'il aimait tant. Peu avant sa mort, il avait publié "les Marquises", son album testament, sorti le 17.11.1977, vendu à un million d'exemplaires, le jour de la sortie. Jacques Brel était un homme de courage, de poésie, qui aimait le mouvement. Il passait des nuits dans les bistrots, à boire et fumer beaucoup, à écouter les gens parler, a raconté Juliette Gréco, l'une de ses amies, qu'il avait rencontrée en 1954, au cinéma, lors de l'entracte. De parler aux gens après le spectacle, cela lui donnait des idées pour ses chansons. L'artiste donnait 325 galas par an, parcourant 100.000 km, allant au bout de la fatigue. En conclusion : partir, c'est le verbe qui résume la vie de Brel. Il part de l'usine de carton de son père pour vivre de la chanson. Quinze ans plus tard, il part de la scène pour voyager et aller vivre sur son île des Marquises. |
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De renata le 20/05/2014 quand on a que l'amour. enregistrée le 18 septembre 1956. jacques canetti engage brel pour une tournée du 25 juillet au 31 août. 4.000 francs par jour, 6.000 s'il y a une matinée. le spectacle est bien accueilli. jacques constate que les gros succès vont à d'autres chanteurs, philippe clay et dario moréno. brel fait la tournée dans l'aronde grand large de catherine sauvage. " en bagnole avec catherine, j'ai appris à prier dieu " dira brel. d'abord copains, ils bavardent. catherine sauvage se moque de lui, du parolier d'abord. brel chante : " il nous faut regarder ". " derrière la saleté s'étalant devant nous ", c'est du belge dit catherine. et sa musique ! prendre une guitare pour faire do majeur et som septième ! mots et musique sont toujours au premier degré chez ce brel, catherine sauvage, longtemps n'en démordra pas. " enfin, écoute, jacques. lorsque lemarque écrit " quand un soldat ", il dit : " il est parti avec son bâton de maréchal dans sa giberne, il est revenu avec un peu de linge sale et puis voilà ". bon, voila une image. c'est frappant, évident. toi, tu chantes: " quand on a que l'amour à offrir aux canons " le jour ou tu me montreras un mec qui va offrir de l'amour à un un canon, je te payes des prunes . les rengaines de brel sur la charité, la fraternité l'assomment. catherine sauvage n'imagine pas une seconde que jacques pourrait devenir un prodigieux interprète. |
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De renata le 19/05/2014 NE ME QUITTE PAS. cette chanson est certainement l'une des plus poignantes qui ait jamais été écrite. l'interprétation magistrale de son auteur a marqué l'histoire de la chanson à la télévision. qui n'a pas vu en gros plan le visage ruisselant du grand jacques implorer qu'on ne le quitte pas, ne sait rien de la souffrance amoureuse. quant au texte, on a raconté tout est n'importe quoi. suzanne gabriello, un temps compagne du chanteur, a souvent affirmé que cette oeuvre lui était dédié. aucune certitude sur la question. ce qui est en revanche avéré, c'est que brel n'aimait pas beaucoup la chanson. à l'instar d'édith piaf affirmant péremptoire : " un homme ne devrait pas chanter des trucs comme ça ". " c'est un hymne à la lâcheté ." à la lâcheté des hommes, c'est jusqu'ou un homme peut s'humilier ." je sais qu'évidemment cela peut faire plaisir aux femmes, qui en déduisent assez rapidement que c'est une chanson d'amour reprise et traduite dans toutes les langues " ne me quitte pas " est l'une des rares chansons françaises à avoir fait le tour du monde. |
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De renata le 18/05/2014 AMSTERDAM. 1964. jacques brel a toujours exprimé la sensibilité flamande de manière diffuse dans son oeuvre prise comme un tout, ou plus directement dans des chansons comme : " mariecke ou le plat pays ". " amsterdam " dans cette filiation représente une sorte de quintessence : les ports brumeux, la bière, la solitude et la misogynie.le rythme de cette chanson en faisait sur scène, une prouesse d'élocution à l'égal de " la valse à mille temps ". léo ferré, d'une dent méchante a tenté de répondre à ce texte dans " rotterdam " et guy béart s'est essayé à évoquer la même ville, " à amsterdam ". mais l'amsterdam de brel représente une réussite absolue, l'un des sommets de son oeuvre. on peut lire au dos du 25 cm original, : " c'est la plus grande générale de l'olympia ( maurice biraud, europe numéro un ). quand à jacques chancel, il écrit : " qu'ils paraissent falots, squelettiques, les claude françois, les adamo, les eddie mitchell, et autres chats sauvages, idoles de la facilité, lorsque l'ouragan brel entre en scène. |