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De Fernand le 09/08/2014 Eliane EMBRUN (Branchard) - Argelès Gazost (Hautes Pyrénées) 28.3.1923 + 10.2.2009. Elle passe son enfance à Argelès. Son père était René Branchard, mécanicien électricien et sa mère, Victorine Dupond. On doit beaucoup de chansons à Eliane qui a notamment interprété : amoureusement, garde moi toujours, dans ses bras, embrasse moi bien, je t'ai choisi, boléro pour l'inconnu, je t'aimerai toujours, si j'étais une cigarette (un succès de 1949), sur deux notes, valse perdue, la fontaine aux fées, Virginie mon amie, trop jeune, un chalet dans les pins, Congo, la semaine d'amour, mes jeunes années, mélancolie. Des chansons de la fin des années 40, début des années 50. Elle a également chanté "clopin-clopant". Son 1er disque en 1947 a été "au chant des mandolines". C'était une chanteuse de charme, avec un timbre de voix sensuel, expressif, à la diction parfaite. Elle s'était mariée très jeune, à 16 ans, le 6.10.1939, à la mairie d'Argelès Gazost, avec un dessinateur, Maurice Bangratz et avait suivi son époux à Paris, au lendemain de la guerre. Elle divorcera le 6.1.1950. Remarquée par des éditeurs de musique, elle est prise dans le toutbillon des émissions de radio, les galas, chante dans les cabarets comme le Drap d'Or. Elle voyage à l'étranger : Liban, Belgique, Brésil, Egypte. "Qu'il est doux" lui rapporte en 1949, le prix de la chanson à Deauville. Elle est dans la caravane publicitaire du tour de France 1950. Au cinéma, elle joue dans "une fille à croquer", sorti le 8.6.1951, aux côtés de Reggiani, Louise Carlotti et Gaby Morlay : une histoire de bijoux cachés dans une galette. Elle a chanté dans les films : quai de Grenelle, sorti le 26.10.1950 avec Henri Vidal, Maria Mauban et Françoise Arnoul, ainsi que dans Rue des Saussaies, sorti le 23.3.1951, avec Anne Vernon. Eliane retourne dans son pays natal en 1963 et met un terme à sa carrière. Tout en s'occupant de ses parents et de sa fille, Dominique, dont le père était Henri Contet, avec qui elle a eu une liaison pendant plus de 10 ans. Elle s'adonne au ski, à la natation, au vélo. Elle aimait ses Pyrénées natales. A la télévision, elle avait participé à l'émission "music-hall parade" avec Gilles Margaritis. Eliane était revenue en 1990 à la chance aux chansons et chantait encore pour faire plaisir à ses amis. Elle avait enregistré un CD de 20 chansons "Douce France" en 1993. Elle est décédée à 85 ans, dans l'indifférence générale et est inhumée dans sa commune natale. |
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De renata le 04/11/2013 ELIANE EMBRUN.( eliane blanchard ). elle reste dans nos mémoires de nostalgiques des années 50, la chanteuse de charme la plus sensuelle par sa voix au timbre exceptionnel et la plus sexy par son physique, et tout cela dans la plus parfaite inconscience de sa part. née à argelès-gazost le 28 mars 1923 sous le signe du bélier, eliane embrun chante depuis sa plus tendre enfance tout en prenant des leçons de danse à tarbes, sans penser un seul instant faire carrière dans le monde du spectacle. mariée très jeune, le 6 octobre 1939 avec maurice bangratz, dessinateur, elle doit suivre son mari à paris au lendemain de la guerre. sans solliciter d'auditions et par d'heureux concours de circonstances, sa voix est immédiatement remarquée par plusieurs éditeurs de musique qui lui confient la création de chansons telles : " au chant des mandolines, congo, la semaine d'amour, valse perdue " etc. eliane embrun est prise alors dans le tourbillon des émissions de radio, des galas à paris et en province ( cabarets, brasseries...) et à l'étranger. dès 1947, elle enregistre ses premiers disques, accompagnées des meilleurs orchestres dont raymond legrand et albert lasry. en 1949, au concours de la chanson à deauville, elle remporte le prix lucienne boyer et le premier prix d'interprétation avec " qu'il était doux " d'henri contet. à cette époque, la chanson française, parce qu'elle est de qualité, s'exporte bien; eliane embrun chante au liban, en belgique, au brésil, en égypte, au caire ou le roi farouk réserve un soir la salle du cabaret " le scarabée " pour un récital en privé, entouré de ses seuls gardes du corps. tous ces évènements s'enchaînent le plus naturellement du monde; il y aura le tour de france en 1950 dans la caravane publicitaire, très souvent les émissions télévisées " music-hall parade " de gilles margaritis qu'elle admire beaucoup et le cinéma avec un rôle dans " une fille à croquer " aux côtés de serge reggiani et louise carletti, toujours au cinéma la post-synchronisation chantée d'anne vernon dans " rue des saussaies ", de françoise arnoul dans " quai de grenelle ", etc. subitement, eliane embrun met un terme à sa carrière au début des années 60 pour des raisons personnelles et familiales. elle retourne au pays natal dans ses chères pyrénées retrouver ses parents , veiller sur les études de sa fille dominique et s'adonner à ses sports préférés : ski, natation, vélo, montagne. après plus de 35 ans de silence, elle accepte de chanter, mais quand ça lui fait plaisir, uniquement pour des amis, des organisateurs sympathiques, d'une voix plus grave et plus ample, mais toujours aussi expressive, intelligente et sensuelle. |