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De Fernand le 08/04/2015 CHARLES TRENET "DOUCE FRANCE" (1942) Sous la France occupée, Trénet a renoncé aux tournées en zone libre et vit dans sa maison de la Varenne Saint Hilaire et se consacre au cinéma, à des émissions de radio et à des spectacles. Désespéré de voir sa jeunesse gâchée par la guerre, il éprouve la nostalgie de ses jeunes années dans une France où l'on vivait heureux. Il écrit et compose "Douce France" qu'il confie à un ami chanteur en vogue : Roland Gerbeau. Puis il inscrit ces couplets à son répertoire. Le succès est immédiat et le refrain se retrouve sur les lèvres de ceux qui espèrent la libération. "Douce France, je t'ai gardée dans mon coeur". La chanson sera connue jusqu'au Québec. |
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De Fernand le 13/03/2015 Charles TRENET "QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS (1942) Il n'y a rien de tel qu'une chanson de Trénet pour accompagner dans un chagrin d'amour, ceux qui s'attristent devant les moments précieux qui s'évanouissent déjà à l'instant où nous les vivons. Le souvenir qui vous poursuit ne se substitue pas à l'amour, mais il permet de le revivre à travers une vieille photo de jeunesse, de billets doux jaunis, de fleurs séchées qu'on retrouve entre les pages d'un livre. |
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De Fernand le 28/02/2015 CHARLES TRENET "BOUM" L'une des chansons représentatives du "fou chantant". Sur un rythme enlevé, dans une tonalité jazzique, Trénet déborde d'énergie et d'optimisme (boum, le monde entier fait boum, tout l'univers fait boum, parce que mon coeur fait boum-boum) |
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De Fernand le 16/02/2015 Charles TRENET "LE DEBIT DE LAIT" La chanson apparaît dans le film "la cavalcade des heures", sorti le 10.11.1943, dans lequel Trénet joue et chante. Ce dernier et Francis Blanche sont les compositeurs de la chanson. Il s'agit d'un film à sketches dans lequel la déesse "Hora" apparaît tour à tour à différents personnages. |
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De Fernand le 05/02/2015 Charles TRENET "LA MER". Les paroles ont été écrites par Trénet vers 1930 et la musique en 1943 en collaboration avec son pianiste, Léo Chauliac (1913-1977) qui apportera son concours à la Romance de Paris, Swing troubadour, que reste-t-il de nos amours, douce France, quand un facteur s'envole. Quant à "la mer", une vingtaine de minutes ont suffi pour en composer la musique dans un train. Le chanteur ne l'enregistre pas et la propose à Suzy Solidor qui la refuse. Trénet intégrera "la mer" dans son répertoire en 1944, mais elle sera mal reçue par le public : elle n'est pas dans le style de l'époque qui est le swing. En 1946, Raoul Breton (1896/1959), éditeur de musique l'exporte aux Etats-Unis et la chanson devient "Beyond the sea" qui sera un succès. La chanson "la mer" retraverse l'Atlantique pour faire son retour en France et deviendra l'énorme succès que l'on connait. |
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De Fernand le 19/08/2014 Charles TRENET (Louis Charles) - Narbonne (Aude) 18.5.1913 - Créteil (Val de Marne) 19.2.2001. Son père était Charles Trénet, notaire, qu'il n'a pratiquement pas connu, puisqu'il était mobilisé et sa mère, Marie-Louise Caussat (+ en décembre 1979 à Antibes). La mort de sa mère lui a causé beaucoup de chagrin. Le futur artiste avait un frère aîné, Antoine. "Le fou chantant" a eu une enfance véue dans la maison de famille à Narbonne, entourée de femmes : sa mère, sa grand'mère et son arrière grand-mère. Cette jeunesse a été marquée par le départ de sa mère qui a quitté le domicile conjugal, pour suivre le scénariste du film "l'ange bleu" et le divorce de ses parents, en 1920, la séparation d'avec sa mère qu'il adorait, bien qu'ils se disputaient sans cesse et la pension. Une pension religieuse d'où il a été renvoyé en 1928 pour insultes envers le surveillant général. On retiendra sa rencontre avec le peintre Fons Godail qui lui donne le goût du dessin et des pinceaux. Il rejoint sa mère qui vit à Berlin avec son second mari. Il y poursuit des études artistiques et découvre le jazz et la musique de Kurt Weill (1900-1950) En 1930, Trénet se fixe à Paris et se voue à la peinture et à la décoration de cinéma, aux studios de Joinville, tout en écrivant une ébauche de roman et ses premières chansons. A cette époque, il résidait dans le quartier Montparnasse. Il se coiffe d'un chapeau de feutre mou rabattu en arrière et s'habille avc un complet veston bleu ; le soir, il flâne. En 1937, il est appelé sous les drapeaux à la base d'Istres (Bouches du Rhône). Pendant son service, il compose : y a de la joie et je chante. Spn 1er succès y'a d'la joie a été interprété en mars 1938 sur la scène de l'ABC. Mais comment oublier, toutes périodes confondues : revoir Paris, à la porte du garage, douce France, il pleut dans ma chambre, je chante, la cité de Carcassonne, la jolie sardane, la romance de Paris, la route enchantée, la mer (griffonnée dans un train entre Narbonne et Carcassonne qui fit le tour du monde), l'âme des poètes, le débit de lait, le jardin extraordinaire, le soleil a rendez-vous avec la lune, papa pique et maman coud, que reste-t-il de nos amours, route nationale 7, vous oubliez votre cheval, boum, moi j'aime le music-hall (qui a servi d'indicatif à une émission de radio de J.C. Avertyle dimanche après-midi qui s'appelait les cinglés du music-hall), fleur bleue, vous qui passez sans me voir, la plus belle nuit, Verlaine (1941) et beaucoup d'autres, pui qu'il y en a eu des centaines. Des chansons bondissantes, pleines d'humour souvent, parfois tristes. Trénet a un style où se mêlent les accents de jazz, la joie de vivre, la poésie. On se souvient qu'il avait formé entre 1934 et 1937, un duo avec Johnny Hess (1915/1983), de nationalité suisse. En 1938, il reçoit le prix du disque avec "Boum". Pendant la guerre, il organise le théâtre aux armées, puis reprend le cours de sa carrière en chantant devant les Allemands, au cabaret "le boeuf sur le toit" et à Berlin, en donnant un récital, ce qui lui vaudra plusieurs mois d'interdiction professionnelle au lendemain de la libération. il se lance à la conquête des Etats-Unis, de l'Amérique du Sud et du Canada en 1945 La période yé-yé et les années 60 sont pour Trénet une traversée du désert, mais il n'est pas tout à fait oublié, puisqu'il se produit dans des cabarets comme le Don Camillo ou se produit à l'étranger. Il peint et publie un roman surréaliste. Il vit à La Varenne (Val de Marne) auprès de sa mère. En 1968, il fête ses 30 ans de carrière à Bobino. Même au temps de sa pleine gloire, il s'est toujours produit sur des grandes scènes de music-hall et de cabarets parisiens et internationales, comme l'ABC à Paris, l'Etoile, l'Olympia, où il chantera pour la dernière fois en 1975. Retraite de courte durée, puisqu'en avril 1977, il est au printemps de Bourges, inaugure le Zénith en 1984, chante au théâtre des Champs Elysées en 1987, au Châtelet en 1988, au Palais des Congrès en 1989, à l'Opéra Bastille en 1993, salle Playel en 1999. Fatigué, Trénet se retire chez lui et deux accidents cardio-vasculaires successifs l'épuisent. A sa mort, c'est l'un des derniers monuments de la chanson française qui disparait. Le personnage était controversé. Il était imprévisible, capricieux et ses rapports avec la profession étaient parfois difficiles. Trénet était un bon vivant et pouvait rester à table, pour boire, manger et débiter des calembours, pendant six à sept heures. Trénet a joué dans des films : romance de Paris en 1941, la route enchantée en 1938, adieu Léonard en 1943, bouquet de joie, boum sur Paris (1953), printemps à Paris (1957) et il a composé la musique du film "l'or du duc" en 1965. L'artiste est décédé à 87 ans, à l'hôpital Henri Mondor de Créteil. Il a été crématisé et l'urne déposée dans le caveau de famille, au cimetière de l'ouest à Narbonne. |
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De renata le 23/07/2013 JE CHANTE.1937. cette chanson fut créée par charles trenet pour les fêtes de noel 1937 au tyrol, cabaret-bar installé dans le grand hôtel de marseille. il propulsa la chanson au firmament du du succès, le vendredi 25 mars 1938 à la faveur de sa fracassante apparition en " américaine " de lys gauty, sur la scène de l'abc accompagné par l'orchestre de wal-berg. il grava la chanson le 10 septembre 1937. |
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De renata le 17/07/2013 LA MER.1945. tout commence dans un train, entre montpellier et perpignan, en 1943. trenet voyage avec son pianiste léo chauliac, francis blanche et roland gerbeau. la ligne de chemin de fer glisse entre la mer et les étangs. il fait chaud. à la hauteur de l'étang de thau, trenet ouvre la fenêtre, regarde le paysage et se met à fredonner. la mélodie naît assez vite mais personne n'a de papier pour écrire. francis blanche file aux toilettes et revient avec du papier hygiénique. c'est donc sur ce papier que trenet écrit le commencement de la mer! il termine la chanson, l'interprète sur scène sans grande conviction. pour lui, elle est trop solennelle et rococo. il l'a propose à suzy solidor qui la refuse : " des chansons sur la mer, on m'en envoie dix par jour ". il offre alors la chanson à son ami roland gerbeau qui, le premier, enregistra la mer sur le label sofradi en 1945 avec l'orchestre de jo bouillon. trenet l'enregistre le 19 mars 1946, mais il n'est pas très content de la prise de son, c'est pourtant cette version qui restera dans les annales. la chanson fera le tour du monde, on compte plus de 4.000 enregistrements dont ceux de benny goodman, frank sinatra, dean martin,etc. le 19 mai 1993, trenet fête ses 80 ans à l'opéra-bastille devant un parterre de vedettes et le président de la république. au moment de chanter la mer, il s'avance devant le micro et lance : " vu que je l'ai écrite il y a 50 ans, on peut l'appeler la grand mer." |
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De Sentinelle le 07/07/2013 La Mer", composée avec Léo Chauliac en 1943 dans un train, enregistrée en 46, devient "Beyond the sea" sous la plume de Jack Lawrence. Elle sera reprise par un grand nombre d'interprètes anglo-saxons et fera l'objet d'environ 4000 reprises à travers le monde. Enfin, à la fin des années 40, il part tourner en Amérique latine. Pendant six ans, il va voyager à travers l'Amérique, le Canada, le Mexique et le Pérou.( Ce commentaire est un extrait de la biographie affiché plus haut) |