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De Fernand le 07/08/2014

André DASSARY (Deyhérassary) - Biarritz (Pyrénées Atlantiques) 10.9.1912 - Biarritz 7.7.1987. Titulaire d'un premier prix de chant, d'opérette et d'opéra comique au conservatoire de Bordeaux, ce chanteur à la voix de ténor a interprété des chansons dédiées tour à tour au Pays basque, à la France de Vichy (Maréchal nous voilà en 1941), ce qui lui attira quelques ennuis par la suite, mais ce sera vite oublié. Il a joué dans de nombreuses opérettes : l'ingénue de Londres, chanson gitane (1946), symphonie portugaise (1949), l'auberge du cheval blanc, Rose-Marie, Violettes impériales, Méditerranée, l'auberge qui chante en 1941, la toison d'or en 1954, rose de Noël en 1958. Il se destine à l'hôtellerie, travaille à Londres, à San Sebastian en Espagne, sera professeur d'éducation physique, puis masseur diplômé de l'équipe de France, aux jeux universitaires de 1937. Après avoir fréquenté assidûment les concours de chants et de radio-crochets qu'il remporte fréquemment, il entre dans l'orchestre de Ray Ventura (1908/1979), jusqu'en 1939, à titre de second chanteur, après Misraki (1908/1998). De cette période datent : dans mon coeur, sur deux notes, soir indigo. Au cours de la guerre, il se contente de petits succès : ay ay ay, reviens moi (1941). Après la guerre,Dassary passe en vedette à l'ABC, se spécialise dans l'opérette et cultive la chanson de genre, dédiée tour à tour à la gloire du Pays basque (Ramuntcho en 1945 : les cloches des Pyrénées, Tango des Pyrénées), ainsi qu'à celle des sportifs et des militaires (la chanson du film américain de Kenn Annakin, le jour le plus long est de lui). Quelques classiques : la chanson des blés d'or (1958), le temps des cerises, plaisir d'amour figurent également à son répertoire, ainsi qu'Ajaccio, berceuse, ma ritournelle, peine d'amour, j'ai tant pleuré, la romance de maître Pathelin, symphonie (1945), violetta (1939), je t'ai donné mon coeur, la révolte des joujoux, la paloma, ma prière, mon seul amour, bonsoir Lily, dans vos yeux (1945), les cloches du retour (1944). A partir des années 60, il diminue progressivement ses activités. Il chante dans les galas, dans des émissions de radio et de télévision, pour se retirer définitivement en 1970. Dassary s'est marié le 21.12.1935 avec Marie Madeleine Bergès (1911/2003), pianiste, accompagnatrice de son mari et ont eu quatre enfants, dont la comédienne Evelyne Dandry (1939). Il avait une voix puissante, un timbre viril, de l'allure, du charme, ce qui lui a permis de tourner au cinéma dans : feux de joie, tourbillons de Paris, Paris chante toujours (1952), où il interprète "il n'y a qu'un Paris". Le chanteur était atteint de la maladie d'Alzheimer dans les dernières années de sa vie. "Le ténor à la voix d'or" est décédé à 74 ans et repose au cimetière de Sabaou de Biarritz. Il a sû charmer les foules et faire vibrer les coeurs des femmes grâce à son talent et son physique séduisant.

De renata le 23/08/2013

L'AUBERGE QUI CHANTE.1941. c'est la chanson titre de l'opérette créée au théâtre de la gaieté-lyrique le 4 octobre 1941. le ténor andré dassary a une petite place en sixième position sur l'affiche. le lendemain de la générale, toutes les affiches sont refaites avec " andré dassary " seul au dessus du titre entouré des qualificatifs : " la révélation du siècle ". pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. son succès est fracassant, sa voix souple, agile et étendue fait merveille sur la gente féminine et la critique est dithyrambique. le public, en lui faisant un triomphe, l'adopte immédiatement.

De renata le 19/07/2013

LA REVOLTE DES JOUJOUX.1936. créée par guy berry pour le disque, " la révolte des joujoux " connaît auprès des garçonnets et des fillettes une vogue peu commune. le chanteur sans nom pour polydor, jean lambert pour idéal, cherchent à disputer à guy berry les belles retombées financières de ce chef d'oeuvre mineur.deux ans plus tard, à la suite de la visite à paris et à versailles des souverains britaniques ( du 19 au 22 juillet 1938 ), " la révolte des joujoux, est placée au 23 ième tableau de la revue " amours de paris ", menée du samedi 10 octobre 1938 au jeudi 6 juillet 1939 par maurice chevalier et nita raya : au cours de cette scène qui évoque le rêve, ami colin et catherine arlen, tous deux personnifiant la france, viennent nuitamment hanter la chambre des enfants royaux au palais de buckingham. accompagné par raymond legrand, guy berry grava la chanson le vendredi 11 décembre 1936.